A ceux qui rêvaient d'un aller simple vers une destination paradisiaque... les vacances ne durent qu'un temps et voilà sonnée l'heure du retour...
Pour certains c'est un retour sur investissement, un retour en arrière, un retour positif sur leur action, pour d'autre des retours sur scène, ...
Pour ma part, il s'agit surtout de retours positifs sur ce que je fais au travers de ce blog... sur la forme, le fond, le style. C'est très encourageant. Mais je ne suis pas satisfaite : non pas que je sois perfectionniste (ce n'est pas mon genre), c'est juste que je ne me retrouve pas entièrement dans l'aspect graphique... Chez moi le fond et la forme sont intimement liés, de même que parfois un texte de chanson me vient spontanément en anglais, qu'une idée se traduit en dessin ou une couleur en parfum...
Alors je tâtonne et j'hésite... nous verrons par la suite comment tout cela va évoluer... Il faut dire que parfois (souvent ?) la technologie rend fainéant, et que l'interface de mon blog est tellement simple à utiliser que je me demande : "à quoi bon vouloir compliquer ?"... cependant, j'ai pris beaucoup de photos ces derniers jours et j'aimerai tenter une composition florale du meilleur goût... je ne sais pas pourquoi mais j'ai focalisé principalement sur les fleurs et les plantes (d'accord il y a aussi des couchers de soleil, mais cela est habituel chez moi)... un certain "retour à la nature" alors pour moi ;)...
Tout a commencé avec ma recherche de moi-même sur les moteurs de recherche... impossible de retrouver mon blog, que ce soit par son intitulé "le blog creatif" ou par mon nom... Le vide sidéral... Et puis petit à petit, j'ai entrepris mon enquête et voilà les informations que j'ai pu réunir :
1/ le destin d'un blog dépend dans une large mesure de la plate-forme qui l'héberge
“Le succès d’un blog dépend-t-il du type d’outils de blogging utilisé ?” (source InternetActu.net)
2/ les moteurs de recherche sont hérmétiques au 2ème degré, au lyrisme, au bon goût du choix d'un titre, au point que les journalistes deviennent tributaires des tags pour titrer les articles... quelle tristesse
(je n'ai pas retrouvé la source, j'y travaille ;)
3/ on n'est jamais à l'abri de la censure, même en cette ère joyeuse de blogosphère
Bloguer toujours / Pas le droit de bloguer (source Transnets : pisani.blog.lemonde.fr)
J'ai donc encore des progrès à faire pour me faire connaître, mais finalement j'aurais beaucoup de mal à sacrifier mon style pour le bonheur des robots et autres moteurs de recherche... Il ne me reste plus qu'à faire marcher le réseau !
La blogosphère encourage le débat d'idées et la confrontation d'opinions parfois très diverses sur un même sujet. Découvrant peu à peu ce monde qui entoure "mon blog", je navigue d'un endroit à l'autre portée par les sujets qui m'intéressent... et parfois, je ne peux m'empêcher de réagir.
Vous pouvez retrouver certains de ces billets d'humeur ici et ici, sous la signature de Cré@Tif.
De même je m'initie aux joies du RSS, qui propose un nouveau type de navigation, même si à un certain niveau je préfère un "bon vieux surf" plus aléatoire ;) Pourtant j'avoue y trouver un certain "confort" et que j'y puise une bonne source d'informations et d'inspiration.
Il y a quelques jours, j'ai vu en ligne l'émission 8-Fi qui était consacrée à la révolution des médias de masse et où j'ai appris la sortie du livre de Joël de Rosnay, La Révolte du Pronétariat... J'ai lu un commentaire fort enthousiaste sur ce livre ici et dans la suite l'auteur du blog parlait également d'un autre livre The Wisdom of Crowds (la sagesse des foules) de James Surowiecki, qui défend l'idée qu'en s'y mettant à plusieurs on atteint un niveau supérieur d'intelligence, une "intelligence collective"... mais je n'étais pas totalement convaincue... et je viens de lire un article consacré à un autre livre de je cite :
l’artiste-compositeur-informaticien de génie-essayiste Jaron Lanier, intitulée - Lanier n’est pas connu pour son sens de la diplomatie - “Le maoïsme numérique - Les dangers du nouveau collectivisme en ligne“. Sa thèse : les foules ne sont pas souvent plus intelligentes que les individus ; l’agrégation évacue les pensées difficiles au profit des idées plaisantes, dépersonnalise tout et crée une illusion dangereuse, celle d’avoir affaire à une “intelligence collective” qui est souvent une médiocrité collective - mais désormais valorisée ; la confiance aveugle dans la “sagesse des foules” pourrait produire des désastres et des nouveaux fascismes.
(pour lire tout l'article, c'est ici) dont la thèse me semble plus réaliste... Pour moi, le fait même que Google dans sa partie "news" puisse aggréger des sources d'informations "non validées" (je ne dis pas que la presse donne des informations forcément validée, mais on peut remonter plus facilement la trace et la source et on connaît l'orientation politique), est dangereux... Car pas mal de blogs "agitateurs d'idées", parfois extrêmistes, y trouvent tout à coup une superbe vitrine pour étaler leur façon de voir et d'analyser les événements, ce que certains pourraient prendre comme de "l'information" (a priori objective) alors qu'elle est fortement propagandiste... De même que certains défendent l'information reçue par un "c'est forcément vrai, je l'ai vu à la télé", on va avoir droit à un "c'est forcément vrai je l'ai lu sur Internet". Je ne pense pas que l'on soit arrivé à un niveau moral et intellectuel tel que l'on puisse laisser de telles portes ouvertes sans danger. Et pour reprendre l'idée de certains de dire que les bloggeurs d'aujourd'hui seront les journalistes de demain, comme je l'ai déjà écrit dans l'un de mes billets : non ! je ne suis pas d'accord, journaliste c'est avant tout un métier... et l'information, encore plus de nos jours, a un tel pouvoir, que cela serait comme de jouer avec des allumettes... nous n'en sommes encore qu'aux balbutiements de ce mode "d'information" et il n'y a aucune règles a priori... or toute information doit être validée, documentée, vérifiée, alors que nombreux sont aujourd'hui qui cèdent à la vitesse et au scoop et se fient trop facilement à une vague rumeur, ou pire cherchent simplement à manipuler l'opinion à leur avantage politique et/ou financier. Des lecteurs "avertis" peuvent déjà s'y laisser prendre, alors que faire des non-avertis qui n'auront pas les moyens de prendre le recul nécessaire face à ces sources d'informations tronquées ? Quand certains écrivent sur le "cyber-terrorisme", on peut facilement anticipé sur une forme tellement simple qui nécessiterait l'ouverture de quelques blogs en apparence inoffensifs, mais dont les messages seraient hautement subversifs... à la façon des sectes...
Petite pensée pour le monde qui semble à feu et à sang : le terrorisme et les incendies ne prennent pas de vacances...
Il fait chaud et il est difficile de travailler... les délais sont serrés et la deadline approche bientôt... J'espère pouvoir vous montrer en ligne la réalisation graphique sur laquelle je travaille... Restez branchés !
Et aussi bientôt aussi une surprise, mais... je ne vous en dis pas plus... Inscrivez-vous à la newsletter pour être informés.
c'est le nombre de blogs créés en France depuis janvier. Plus de trois millions d'internautes, soit 12% des utilisateurs du Web en France, ont créé un blog au premier trimestre, selon une étude publiée jeudi par Médiamétrie. (source Tout sur la com)
Mais comment tout cela a commencé ?
Apparemment le phénomène a pris de l'ampleur notamment depuis la guerre en Irak et le 11 septembre, au travers de "warblogs" (carnet de guerre) afin de faire le tri entre les informations "officielles" et les autres... Pourtant, Francis Pisani (journaliste, San Francisco) explique en août 2003 dans un article du Monde Diplomatique (cliquez ici pour le retrouver en intégralité), je cite :
Blog est une abréviation de weblog, qui peut se traduire par « carnet de bord sur la Toile ». Les néologismes en provenance des Etats-Unis perturbent souvent notre routine linguistique, mais il leur arrive de correspondre à de réelles nouveautés. Les blogs sont des journaux personnels en ligne, tenus au moyen de logiciels simples qui permettent de taper un texte sur l’ordinateur et, une fois qu’on est connecté, de l’envoyer instantanément pour qu’il s’affiche sur une page Web entretenue à cet effet. Les blogs mélangent volontiers informations et opinions, et sont souvent accompagnés d’un lien à une source originale, à un autre blog ou à un article que le blogueur commente ou signale à son public. Le premier blog reconnu comme tel remonte au 7 octobre 1994, et il est attribué à Dave Winer, programmeur et développeur d’un des logiciels les plus couramment utilisés (Manila).
Dans une époque qui souffre de plus en plus de la difficulté de lier connaissance, au point que cela devienne la manne pour un certain nombre de métiers et sites web, le blog apparaît comme au pire un moyen de satisfaire uniquement son égo, au mieux Benoît Desavoye, dans son livre "Les Blogs, Nouveau média pour tous", lorsqu'il analyse le phénomène retient l'idée suivante, je cite :
Glenn Reynolds voit dans la blogosphère un phénomène comparable à la naissance des cafés en Europe au XVIIIème siècle. Les cafés sont alors devenus des lieux au sein desquels les intellectuels pouvaient lire leur journal, se rencontrer, débattre. Ils représentaient un lieu de socialisation entre le lieu de travail et le domicile. De nombreuses grandes idées y sont nées. (cliquez ici pour retrouver l'intégralité du contenu)
Par sa facilité d'utilisation, certains prédisent déjà au blog une croissance exponentielle, à l'image du e-mail. D'autres y voit l'avenir du métier de journaliste, dans un rapport à l'information qui se veut plus direct, plus complet et sans complaisance, dans un monde de plus en plus à la recherche de la vérité...
Il y a quelques années, j'ai participé à un concours de rédaction de nouvelle sur le thème : "la rumeur".
La rumeur a toujours existé : faire courir un bruit, faire et défaire les réputations, recommander ou fustiger un commerçant. En stratégie de communication, on essaie de maîtriser la rumeur : on la génère, on la canalise, on l'alimente, on l'arrête, ... afin de faire connaître, faire parler, lancer un produit, un spectacle, un homme politique. Le fameux "bouche à oreille" est réputé pour sa capacité de diffusion de l'information.
Lorsque l'e-mail est apparu, les marketeurs de tout poil y ont vu un substitut miraculeux aux fameux mailing, reconnus pour avoir un impact limité. Tout une partie des campagnes de communication ont intégré l'e-mailing, des logiciels spécifiques ont été créés, etc.
Plus récemment, la rumeur a pris une nouvelle forme : ré-adaptée à la structure du web, on lui a donné le petit nom de "buzz". Faire du bruit autour de ce que l'on a à vendre au travers des nouveaux outils issus du monde merveilleux du web... et cela semble prendre. Les dernières études tendent à prouver une désaffection croissante pour la publicité traditionnelle (TV, affichage) au profit d'une communication plus "communautaire et identitaire". De la même façon que le web tisse sa toile en rassemblant les êtres qui la font et la côtoie par centres d'intérêts communs, on fait "passer le message" en ciblant au départ les "meneurs d'opinion".
L'enjeu réside à identifier ces "têtes de réseau" qui se chargeront gentiment de diffuser le message marketing proposé (finalement aux risques et périls aussi bien que de l'émetteur initial que du relais : rien n'empêche en effet qu'en cours de route le message soit amplifié, commenté, déformé, détourné, retourné ou... zappé ;).
Le phénomène, très étudié en ce moment même, de l'explosion des blogs renforce encore cette stratégie de communication qui passe par les outils du marketing viral et du buzz.
"Vétérante" du web, je m'interroge perplexe : nostalgique des débuts du web qui ouvrait une véritable perspective de partage des savoirs, avec une forte idéologie du "tout gratuit", j'ai du mal à me sentir bien sur le web, aujourd'hui envahi par la pub. La saturation des messages publicitaires ne va-t-elle pas faire mourir tel un feu de paille ces nouveaux outils, quand on voit que justement dans le domaine de la publicité traditionnelle, la désaffection tend à augmenter avec l'augmentation des messages publicitaires ? Plus globalement, les web-trotteurs aujourd'hui tellement mieux informés sur la réalité de la société, ne vont-ils pas enfin sonner la fin de la société de consommation ? Cela n'est pas à négliger vue l'amplitude croissante du commerce équitable et de la conscientisation du développement durable.
PS : je viens de trouver un chiffre fort intéressant en illustration
L'une de mes expérience les plus enrichissante réside dans le sentiment d'utilité gigantesque que j'ai ressenti pendant toutes les années où j'ai oeuvré comme formatrice. Il est évident que l'élève éprouve un sentiment de gratitude envers celui qui lui enseigne... moi c'est l'inverse... je ressens un grand élan de gratitude envers celui qui m'a permis de lui apprendre. Former, c'est échanger, c'est savoir écouter l'autre, trouver la façon de présenter les éléments qui lui convienne, et c'est avoir le plaisir de le voir progresser...
Dans l'optique de mon possible démarrage d'activité (et oui le grand saut est difficile, ce sera peut-être l'objet d'un autre article) j'ai recontacté un ami de longue date qui m'a tout de suite accueillie avec une offre en or massif : me transmettre ses connaissances sur l'outil SPIP. Sans vouloir faire de concurrence déloyale à over-blog :) c'est un outil gratuit qui permet de développer des sites web.
Pour en savoir plus, comme d'habitude, consultez mes liens