En ouvrant mon netvibes ce matin, j'ai eu la bonne surprise de voir que le dernier billet du blog-territorial me mettait en avant : Les débats s'animent sur le forum et les lundis reprennent du service ! Cette semaine, nous vous invitons à rejoindre la discussion lancée par Tiffany Benkoël, "Print et web : une chance pour une communication pertinente", autour de cette problématique : sait-on utiliser chaque support de communication à bon escient? sûrement une façon discrète de me relancer sur le billet que je dois écrire... ;)
"Pour avoir travaillé 7 ans dans une commune sur le site web, ma grande déception a été souvent par manque de temps (de notre équipe face à la charge de travail) et de compréhension des dirigeants (face aux enjeux des NTIC) de voir repris tel quel un contenu destiné au papier sur le web." Lire la suite (...)
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Aujourd’hui, il n’y a pas de secret : vous êtes obligé d’avoir une hygiène de vie ”béton armé” pour résister au rythme de plus en plus frénétique et au stress ambiant. Outre le problème des temps de transport, certains métiers ou activités (comme rechercher un emploi, par exemple) exigent de se déplacer régulièrement, voire quotidiennement, entre plusieurs sites distants. Au-delà de cela, il y a tout le travail de recherche, les réunions – qui se terminent tard, ou mieux encore les ”obligations professionnelles” en début de soirée. Faire marcher le réseau est devenu tellement tendance, que les soirées se multiplient et qu’il est bon de s’y faire voir. D’ailleurs, certains métiers ne recrutent ”qu’en famille”, d’où l’intérêt d’un site comme JobMeeters qui remet au goût du jour et démocratise la cooptation (ou népotisme). Le milieu des services et surtout du conseil* demande souvent de jongler entre plusieurs clients, projets, dossiers : l’endurance est de mise, ainsi qu’une très bonne organisation. En parlant d’organisation le phénomène des blogs en entreprise est très intéressant à analyser dans le contexte des circuits d’information interne. La première orientation qui m’avait intéressée au sortir du CELSA était la communication interne, car selon moi, une bonne communication interne permet de dégager une image très forte et positive à l’extérieur. Depuis mon premier stage en entreprise (il y a 14 ans), où que je sois et quelle que soit ma mission initiale, je me plais à analyser les problématiques liées à l’organisation, aux rapports hiérarchiques et tensions qui s’en dégagent. C’est sûrement en raison de mes nombreuses missions d’Intérim que j’ai compris que valoriser plus, par exemple, le poste de Secrétaire, véritable nœud vital du circuit d’information permet d’obtenir des résultats assez impressionnants. D’ailleurs aujourd’hui, on parle beaucoup de la redéfinition du poste d’Assistante, comme on tend à les appeler désormais, avec l’introduction de nouvelles missions notamment liées à l’introduction des NTIC. Mes autres expériences – et notamment celle de Formatrice, m’ont appris que favoriser la prise d’initiative à tous les niveaux en faisant réfléchir chacun sur sa pratique professionnelle et la façon de l’améliorer, ou encore en acceptant d’offrir des formations ”périphériques”, tout cela permet d’explorer de nouveaux champs et une grande valorisation des personnels. Je me souviens de la proposition d’un atelier d’expression écrite pour des personnels peu qualifiés à Il y a beaucoup d’efforts à faire : savoir écouter ce qui se dit, recueillir et analyser tous les parasites au bon fonctionnement ; recenser les compétences que possèdent chaque structure pour lesquelles on recourt parfois (souvent ?) à tort à des prestataires extérieurs ; mieux définir les fiches de poste ; rechercher des candidats - à choisir parfois plus par les compétences et la motivation que les diplômes et l’expérience ; ... Ce que l’e-mail a initié - parfois à tort et à travers - en rompant la communication uniquement hiérarchique et en évitant des pertes de temps parfois fatales dans le traitement de l’information, est complété par le blog ou du moins les outils de travail de type collaboratif et les Intranet bien pensés, qui ouvrent la voie à de nouvelles expériences propres à enrichir la culture d’entreprise. De même, le management doit-il obligatoirement suivre l’évolution, d’autant que les diverses études montrent que la nouvelle génération qui se présente sur le marché du travail ne répond plus aux mêmes attentes ou critères que les précédentes, pour avoir connu ”depuis toujours” ces nouveaux outils. Se pose alors la question de la cohabitation intelligente de différentes générations au sein de l’entreprise. Si elle est bien vécue et si surtout l’appropriation des nouveaux outils et nouvelles méthodes a été bien accompagnée, on peut obtenir des résultats très intéressants de tutorat interactif (voire même du ”full duplex”) entre les ”anciens” et les nouveaux arrivants, qui ne seront plus perçus uniquement comme de dangereux rivaux dont il faut se méfier… Il faut également repenser les organigrammes dans lesquels parfois des dichotomies étranges peuvent être observées : communication interne rattachée à Il y a donc beaucoup à penser, à repenser, à innover et à expérimenter sur ces questions cruciales de service, service public, service client (CRM), productivité, réactivité, … C’est peut-être pour l’ensemble de ces raisons et notamment ma formation et mon parcours atypiques, que j’ai aujourd’hui un intérêt certain et une certaine compétence pour agir en ce domaine. Sauf que… tous les débuts sont difficiles et se positionner comme Consultant, Conseiller ou Expert n’est pas forcément aisé dans une époque où beaucoup s’autoproclament ou bien d’autres vous étiquettent. Il ressort pourtant clairement de mon bilan de compétences que mon profil est là, ”hydre à deux têtes” : Consultante en Communication et (/ou ?) Conseillère en Organisation. Pour moi, les deux sont intimement mêlés, mais qui d’autre en est persuadé ? C’est pourquoi je pars enquêter sur le terrain… * selon une récente étude du ministère de l’Emploi intitulée « les métiers en 2015 », l’emploi qualifié devrait se développer ces prochaines années dans le domaine du conseil en recrutement, de la formation professionnelle et bien entendu de la communication (source Apec).
Voici les questions énoncées par Blogospherus, outil de test de l'existence de la blogosphère :
La blogosphère est-elle un mythe? Quelle puissance virale est la sienne ?
Existe-t-elle ailleurs que dans l’imaginaire de quelques papes des blogs ?
La blogosphère a-t-elle pour seule demeure Technorati ?
Curieuse de nature et observatrice des évolutions sociétales, la démarche me plaît, aussi me voici connecteur à mon tour, relais de cet univers flou et en attente des retours de cette boutteille à la mer virtuelle, lancée dans le cosmos bloggesque.
http://www.blogospherus.net/wp-trackback.php?p=3
Trop d'informations, tue l'information. Comment réussir aujourd'hui à faire le tri, à hiérarchiser les sources pour être sûr d'être informé, certes, mais bien informé. La rumeur qui a toujours alimenté "beaucoup de bruit pour rien", se retrouve par le phénomène du buzz et des blogs... Surtout quand on découvre les nombreux pots-aux-roses qui se cachent derrière certains blogs, voire certains bloggeurs aux intentions pas toujours très nettes. De nouvelles sphères d'influences se dessinent certes mais on ne sait pas toujours si elles oeuvrent uniquement pour le bien.
Au sein de cette "joyeuse cacophonie", comment ne pas perdre le fil de ses pensées, de ses recherches et surtout de son temps... Car la gestion du temps devient un impératif de plus en plus majeur. Quand on voit les entreprises saturées par le temps "homme" pris uniquement pour le traitement des mails, on peut se demander où trouver le temps pour avancer sur les dossiers en cours, se documenter, se former, ... Finalement face à cet exemple très révélateur, la conclusion à tirer est simple : ce ne sont pas les outils qui sont en défaut mais les usages. Tant que le mail se révélait être le seul outil d'interaction quasi-instantané de transmission de l'information [autre que le contact direct et le téléphone/fax], disons à l'ère des "nouvelles technologies", son utilisation massive pouvait encore s'expliquer, bien que certaines structures mesurant rapidement les dérives aient pu trouver des stratégies, telles des chartes d'utilisation par exemple. Avec l'arrivée d'un outil tel que l'Intranet, d'abord, puis le développement des outils dits "collaboratifs", l'utilisation des différents outils à disposition doit être repensée dans un souci d'efficacité optimale.
Ainsi, l'évolution amorcée il y a une petite dizaine d'années maintenant, doit-elle suivre son évolution et rester présente dans la gestion du capital humain des entreprises. Car introduire de nouveaux outils ne suffit pas : il faut mener en amont et en parallèle une campagne d'accompagnement allant, selon les besoins, d'une sensibilisation à une formation, voire jusqu'à la redéfinition de la culture d'entreprise. Plus l'adhésion et la compréhension sera forte, plus l'intégration des nouveaux modes de fonctionnement liés à des outils sera rapide et fructueuse.
Même si l'effet de mode peut aider, il ne suffit pas. On ne peut pas uniquement sous couvert de l'explosion de la blogosphère, choisir d'ouvrir un blog d'entreprise ou dans l'entreprise : le choix se doit d'être justifié pour ne pas devenir un simple gadget qui ne répondra ni à une attente, ni à un besoin spécifiques. D'autant que la multiplication des supports et outils peut à nouveau faire perdre du temps, en raison des temps d'apprentissage [même le "web 2.0" n'est pas intuitif pour tout le monde] et également brouiller les messages face à la multiplication des modes d'émission et de réception. La hiérarchisation intelligente (c'est-à-dire ne répondant pas forcément à l'idée de la hiérarchie propre à une époque révolue) des informations et le choix adapté du support doit primer, pour permettre une harmonie et une fluidité dans les circuits de communication, aussi bien interne qu'externe de l'entreprise [ici le terme entreprise est à prendre dans son sens le plus large, la structure pouvant aussi bien être une associatio, qu'une collectivité, ...].
Certains se sont déjà positionnés sur ce marché porteur - et quoique non purement émergent, en pleine croissance. Ainsi blueKiwi, souhaite apporter une "nouvelle couche" d'outils venant s'intégrer au schéma existants dans les entreprises, venant s'ajouter ou se substituer selon les cas à des solutions d'Intranet et/ou de travail collaboratif.
Là encore, l'objectif premier ne doit pas être perdu de vue : penser en termes d'usages et de complémentarité - en amont si possible. De plus, certains essaient déjà d'anticiper les conséquences à plus ou moins longue échéance de l'intégration de tels outils dans les entreprises en termes de "déshumanisation" des rapports directs [c'est-à-dire non lié à l'utilisation d'une interface], en allant jusqu'à y voir des dérives possibles en termes d'évaluation des employés.
Il est peut-être encore trop tôt aujourd'hui pour en dire plus, le mieux serait d'observer le phénomène de près et d'évaluer les répercutions de l'introduction de cette "nouvelle génération" d'outils...
PS : j'ai trouvé aujourd'hui (23.11) une bonne illustration, grâce à Bertrand Duperrin qui signalait sur son blog le billet de Vincent Maurin : http://vmaurin.free.fr/dotclear/index.php?2006/11/16/573-des-mefaits-du-courrier-electronique-pour-la-collaboration les commentaires éclairent bien ces problématiques !
Ma première chronique a été lue au moins 410 fois... et l'épisode n°2 :
pour l'instant, c'est une belle progression... à suivre ;)
Je tenais à témoigner ma reconnaissance à tous ceux qui consacrent du temps et mettent à disposition leur "créations" et "ressources" gratuitement sur le web ! Je crois que c'est l'une des plus belles réalisations qui justifie pleinement l'existence d'Internet... (cette notion de partage "sans intérêt").
Cela me fait penser qu'un nouveau rapport à la propriété se dessine : si je mets à disposition mes contenus, mes savoirs, mes réalisations, gratuitement, quelque part je conçois qu'ils ne m'appartiennent plus... qu'ils deviennent la propriété de chacun... L'émergence de nouvelles formes de licences telles la licence GPL/GPU ou la licence creative commons témoignent pourtant du besoin de réglementation, même léger et du fait qu'il existe certaines limites, parfois à ne pas dépasser.
Ce qui m'inquiète par ailleurs, c'est que certains utilisent à des fins commerciales (avec l'idée de valeur ajoutée apportée) ces ressources gratuites, ce que l'on pourrait considérer comme du détournement . L'autre dérive est celle de la perte de valeur liée aux différentes choses que peuvent être un logiciel, un objet, une oeuvre d'art avec la frénésie du tout gratuit, les abus qui s'y trouvent liés (qui nous aura valu en France la loi DADVSI) et un rapport à l'appréciation des différents éléments qui nous sont proposés.
Comment réussir à "éduquer" justement en donnant les bons repères et les bonnes valeurs, afin que puissent co-exister les mondes du gratuit et du payant en bonne intelligence, en sachant apprécier à sa juste valeur le don et le travail...? Je pense que dans le brouillage de plus en plus prégnant des codes de nos sociétés, il faut savoir anticiper correctement les conséquences (et agir en apportant des propositions - je ne dis pas solutions), surtout ceux qui possèdent la vision la plus globale possible, contrairement à ceux qui ne voient que la partie émergée de l'iceberg.
J'entends par là, que rechercher du gratuit à tout prix entraîne parfois le vol, que rechercher le plus bas prix cautionne parfois des systèmes de production abusifs (exploitation d'enfants, délocalisations, ...) et surtout souvent une baisse générale de la qualité des produits avec une recherche de plus en plus importante du profit aussi bien du côté client que du côté producteur (qui à force de chercher à augmenter ses marges en arrive à mettre parfois en péril la sécurité des personnes/de l'environnment et le respect simplement dû à l'humain).
On assiste à un paradoxe suprenant : la société de l'information qui offre à une plus grande quantité de personnes l'accès à l'information et aux savoirs (même s'il faut beaucoup trier) est en même temps la société des loisirs (à outrance parfois au point que l'on ne sait plus assez bien travailler) et du superficiel ("jeunisme" et "fashionistas"). Soit nous sommes tous un peu schyzophrènes, soit la société se découpe en 2 parties (sûrement inégales) entre ceux qui savent (pour l'avoir cherché) et ceux qui ne veulent pas savoir [bien sûr, il y a ceux qui ne savent vraiment pas, mais ils ne sont pas utiles à mon raisonnement].
Et l'on retrouve la même chose sur le Net, finalement, ce qui montre bien que l'outil devient le reflet de l'usage qu'on en fait...