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19 octobre 2007 5 19 /10 /octobre /2007 01:32

Le mouvement est la preuve d'une volonté d'avancer, parfois on le suit, parfois on l'anticipe, Moovement lance sa version gamma (non, ici il ne s'agit pas de lessive, éventuellement d'agents actifs ;) et renouvelle son offre dans une démarche volontairement grand public :

 

« Se targuer du web 2.0 c’est très à la mode, en appliquer l’esprit, à savoir écouter les

utilisateurs et partager, c’est mieux ! » explique Jacques Froissant, co-Fondateur.

« Notre objectif donc, pour cette nouvelle version, a été d’amener des fonctionnalités qui

répondent aux vraies attentes des candidats (localisation d’un poste, plus d’informations sur les

sociétés, liens avec les réseaux sociaux,…) et non pas de penser pour eux. »

Cette nouvelle version de son moteur de recherche d’offres d’emploi intégre des fonctionnalités tirées du web 2.0 (Réseaux sociaux, Facebook, Twitter, Géolocalisation, Flickr,…) répondant à des besoins concrets et utiles.

A rappeler : l'année dernière Moovement avait lancé le Blog emploi Challenge (pas de version 2007 ?)

 

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19 octobre 2007 5 19 /10 /octobre /2007 00:43

pour continuer dans l'exploration vidéo du côté du beau et du sens-ible (parce que le sens est aussi important), j'ai retrouvé ce clip qui m'avait marquée lorsque j'étais allée au cinéma voir un très bon film d'ailleurs ("2 Days In Paris" de et avec Julie Delpy) :

 

 

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19 octobre 2007 5 19 /10 /octobre /2007 00:12

 J'ai été heureuse de recevoir la newsletter du e-recrutement 2.0 de Job Meeters, car non seulement c'est un document utile et beau (ce qui n'est pas toujours le cas) et d'autre part car j'y ai retrouvé "en couverture" un de mes contacts réseau (David Mollière pour ne pas le nommer).

Au-delà de ces informations, il y a quelque chose qui m'a fait réagir, réfléchir et aboutir à ce billet ; cette nouvelle accroche et ce nouveau terme : "le talent prend le pouvoir", "la talenthèque"...

Comme le mets en avant Patrice Malaurie :

Chacun de nous possède des talents, mon job de recruteur a été de les identifier et de trouver dans quels contextes ils s'exprimaient le mieux. Il me semble aujourd'hui possible et indispensable d'améliorer cette recherche d'adéquation grâce aux apports du Web 2.0.
Bienvenue chez JobMeeters !

Ce qui me plaît dans cette démarche, c'est le dépassement des notions basiques et étriquées de CV et de compétences... Un talent est une caractéristique que l'on n'acquiert pas forcément, ou qui vient s'ajouter par l'amalgame de compétences et d'expériences... C'est une richesse assez unique...

Valoriser les talents est un plus, et ne serait-ce que l'utilisation d'un terme aussi positif montre une démarche novatrice...

De plus, un talent, à l'image d'un potentiel, se révèle... aussi la Talenthèque est une sorte d'incubateur et de filtre qui permet de mettre en lumière ces jolies pousses et de leur donner une chance de s'épanouir dans l'environnement idéal.

à suivre...

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18 mars 2007 7 18 /03 /mars /2007 16:38

Combien d'heures peut-on passer connecté sur son ordinateur, hors du temps et de la réalité..? Pour certains, l'addiction est là, qui ne fait plus aucun doute... jusqu'au conjoint qui reproche : "tu passes plus de temps avec ton ordinateur qu'avec moi !".

Il existe un côté hypnotique, obsessionnel à emmagasiner, à savoir ce qui se fait, à "en être", au point de perdre pied, et même pire, de perdre son identité.

Déjà en 1993, Jean-Marc Ligny débroussaillait la piste dans Cyberkiller :

Bienheureux les câblés, car les portes du cyberspace leur sont ouvertes ! Le cyberspace :  un monde virtuel dans lequel chacun se déplace à sa guise, sous l'apparence qui lui plaît. Un véritable paradis artificiel. Mais qu'un jeu meurtrier s'infiltre dans le réseau, et les victimes se compteront par milliers. Rude travail en perspective pour Deckard, le chasseur de virus...

et réédita l'expérience dans Inner City :

«Au secours !» crie Maze quand son corps explose.
Soudain, un visage émerge du néant. Maze le reconnaît: c'est lui-même. Son propre clone perdu dans l'abîme virtuel. La Réalité Profonde, là oû finissent par s'enliser les Inners hallucinés qui ont débridé leur console. «Allons, se rassure-t-il, Maya va me recréer».
En effet, Mens Sana, spécialisé dans la récupération des Inners en détresse, a décidé d'intervenir et réussit à contacter Kris, une brune longue et souple. Mais il n'y a plus aucune trace de Maze en cyberspace. Il a quitté la Haute Réalité. Kris arrivera-t-elle à temps pour le réanimer ? Réussira-t-elle à lui faire réintégrer son corps avant que son coeur ne cesse de battre ?
En ce XXIème siècle, le virtuel a supplanté le réel. Un monde où l'on se déplace à des vitesses folles, où l'on joue avec sa propre identité. Où l'on s'aime, même. Au risque de se perdre à jamais...

trois ans plus tard.

C'est dans un futur relativement proche que se situe l'action de «Inner City», un futur dans lequel les loisirs virtuels ont supplanté la réalité : un gigantesque réseau permet en effet aux Inners de passer la majeure partie de leur temps dans ce que l'on appelle la Haute Réalité. Mais, au sein de ce réseau des réseaux, il est toujours possible de se perdre et de ne plus avoir la possibilité de se déconnecter, de revenir seul à la réalité. Kris, qui appartient à Mens Sana, a pour charge d'aider ces inners en détresse à retrouver notre monde. Aussi, lorsqu'un «fantôme» va apparaître au sein de la Haute Réalité, Kris va se voir confier la périlleuse tâche de le traquer...
Jean-Marc Ligny nous propose ici un roman très bien mené, dense, dans lequel il décrit un futur technologique effrayant et dangereux, où l'on retrouve à la fois des nantis perdus dans un monde virtuel, et des laissés pour compte, abandonnés à leur sort, physiquement exclus de villes de plus en plus désertiques, déshumanisées. lire cette critique en ligne

Le succès de Second Life confirme cette tendance...

Pour ma part, j'ai été affligée de voir que lorsque l'on offre un espace de création collectif virtuel, au lieu d'aspirer à un peu de fantaisie et surtout d'idéalisme, on ne fait finalement que retomber sur les mêmes travers et problèmes que dans la réalité : tout espace vide est construit de gratte-ciel et de zones commerciales, il faut soigner son look, avoir de l'argent et paraître au maximum... Ce qui n'est pas sans me rappeler l'acide chanson de Jamiroquaï "Virtual Insanity" qui nomme ce billet :

(...) I can't see
I can't breathe
No more will we be
And nothing's going to change the way we live
(...) And now that things are changing for the worse,
See, its a crazy world we're living in
And I just can't see that half of us immersed in sin
(...) Futures made of virtual insanity now
(...) For useless, twisting, our new technology
(...) And I'm thinking what a mess we're in
Hard to know where to begin
If I could slip the sickly ties that earthly man has made
And now every mother, can choose the colour
Of her child
That's not nature's way
Well that's what they said yesterday
There's nothing left to do but pray
I think it's time I found a new religion
Waoh - it's so insane
To synthesize another strain
There's something in these
Futures that we have to be told.
(...) And now it's virtual insanity
Forget your virtual reality
Oh, there's nothing so bad.
(...) Of this virtual insanity, we're livin in.
Has got to change, yeah
(...) And I can't go on
While we're livin' in oh, oh virtual insanity
Oh, this world, has got to change
Cos I just, I just can't keep going on, it was virtual.
Virtual insanity that we're livin' in, that we're livin' in
That virtual insanity is what it is(...)

C'est peut-être ce qui m'empêche de me laisser prendre "au jeu". Curieux "hasard", ma première nouvelle parlait des déboires du... Minitel (ancêtre préhistorique de l'Internet en France ;) et de la nécessité de "débrancher"...

Une fois encore, l'outil est à l'image de ceux qui s'en servent...

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31 janvier 2007 3 31 /01 /janvier /2007 23:23

Tandis que les marques semblent avoir trouver un nouveau souffle communicationnel grâce au marketing viral et au buzz, la Communication Corporate cherchait son itinéraire sur les autoroutes de l'information.

Le 9ème Rendez-vous du Sens, organisé par Publicis Consultants, a enfin apporté des réponses sur la base d'une étude spécifique menée avec le concours de crmmetrix. Vous pouvez retrouver cette étude sur "la nouvelle intelligende des publics" en ligne sur le site : www.netintelligenz.com et plus précisément ici.

« Les structures verticales de commande et de contrôle cèdent la place à des réseaux horizontaux de communautés sociales...

Ce qui est plus intéressant, c'est de savoir comment nous allons nous réinventer nous-mêmes, nos relations sociales et nos structures de pouvoir dans ce monde aplani »

Klaus Schwab, à l’occasion de l’ouverture du forum de Davos - La Tribune, 24/1/07

Mais au-delà du sujet de départ, la présentation des résultats de l'enquête à la lumière des commentaires de Michel Maffesoli a donné lieu à une prise de conscience plus claire des phénomènes qui tendent à se cristalliser aujourd'hui.

Pour ne rien rater de cet exposé, voici la vidéo mise à disposition par l'équipe de Publicis Consultants | Net Intelligenz sur Dailymotion : 

 
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29 novembre 2006 3 29 /11 /novembre /2006 10:10
initialement cet article devait être l'épisode n°3 des aventures de Daisy Lusion, mais ne correspondant pas au format "chronique" de la rubrique, je le reprends ici pour poser ma réflexion.

 

Aujourd’hui, il n’y a pas de secret : vous êtes obligé d’avoir une hygiène de vie ”béton armé” pour résister  au rythme de plus en plus frénétique et au stress ambiant. Outre le problème des temps de transport, certains métiers ou activités (comme rechercher un emploi, par exemple) exigent de se déplacer régulièrement, voire quotidiennement, entre plusieurs sites distants. Au-delà de cela, il y a tout le travail de recherche, les réunions – qui se terminent tard, ou mieux encore les ”obligations professionnelles” en début de soirée. Faire marcher le réseau est devenu tellement tendance, que les soirées se multiplient et qu’il est bon de s’y faire voir. D’ailleurs, certains métiers ne recrutent ”qu’en famille”, d’où l’intérêt d’un site comme JobMeeters qui remet au goût du jour et démocratise la cooptation (ou népotisme). Le milieu des services et surtout du conseil* demande souvent de jongler entre plusieurs clients, projets, dossiers : l’endurance est de mise, ainsi qu’une très bonne organisation.

En parlant d’organisation le phénomène des blogs en entreprise est très intéressant à analyser dans le contexte des circuits d’information interne. La première orientation qui m’avait intéressée au sortir du CELSA était la communication interne, car selon moi, une bonne communication interne permet de dégager une image très forte et positive à l’extérieur. Depuis mon premier stage en entreprise (il y a 14 ans), où que je sois et quelle que soit ma mission initiale, je me plais à analyser les problématiques liées à l’organisation, aux rapports hiérarchiques et tensions qui s’en dégagent. 

C’est sûrement en raison de mes nombreuses missions d’Intérim que j’ai compris que valoriser plus, par exemple, le poste de Secrétaire, véritable nœud vital du circuit d’information permet d’obtenir des résultats assez impressionnants. D’ailleurs aujourd’hui, on parle beaucoup de la redéfinition du poste d’Assistante, comme on tend à les appeler désormais, avec l’introduction de nouvelles missions notamment liées à l’introduction des NTIC.

Mes autres expériences – et notamment celle de Formatrice, m’ont appris que favoriser la prise d’initiative à tous les niveaux en faisant réfléchir chacun sur sa pratique professionnelle et la façon de l’améliorer, ou encore en acceptant d’offrir des formations ”périphériques”, tout cela permet d’explorer de nouveaux champs et une grande valorisation des personnels. Je me souviens de la proposition d’un atelier d’expression écrite pour des personnels peu qualifiés à la Mairie par exemple, ou simplement les formations de découverte d’Internet que j’animais. Le recours à la « boîte à idées » peut se révéler parfois utile, grâce à une prise de parole anonyme dans la majeure partie des cas. En recourant à bon escient à ce genre d’outils, entre autres, on peut obtenir à plus ou moins long terme une redynamisation des relations dans la structure.

Il y a beaucoup d’efforts à faire : savoir écouter ce qui se dit, recueillir et analyser tous les parasites au bon fonctionnement ; recenser les compétences que possèdent chaque structure pour lesquelles on recourt parfois (souvent ?) à tort à des prestataires extérieurs ; mieux définir les fiches de poste ; rechercher des candidats - à choisir parfois plus par les compétences et la motivation que les diplômes et l’expérience ; ...

Ce que l’e-mail a initié - parfois à tort et à travers - en rompant la communication uniquement hiérarchique et en évitant des pertes de temps parfois fatales dans le traitement de l’information, est complété par le blog ou du moins les outils de travail de type collaboratif et les Intranet bien pensés, qui ouvrent la voie à de nouvelles expériences propres à enrichir la culture d’entreprise.

De même, le management doit-il obligatoirement suivre l’évolution, d’autant que les diverses études montrent que la nouvelle génération qui se présente sur le marché du travail ne répond plus aux mêmes attentes ou critères que les précédentes, pour avoir connu ”depuis toujours” ces nouveaux outils.

Se pose alors la question de la cohabitation intelligente de différentes générations au sein de l’entreprise. Si elle est bien vécue et si surtout l’appropriation des nouveaux outils et nouvelles méthodes a été bien accompagnée, on peut obtenir des résultats très intéressants de tutorat interactif (voire même du ”full duplex”) entre les ”anciens” et les nouveaux arrivants, qui ne seront plus perçus uniquement comme de dangereux rivaux dont il faut se méfier…

Il faut également repenser les organigrammes dans lesquels parfois des dichotomies étranges peuvent être observées : communication interne rattachée à la DG (direction générale) et donc détachée du reste de la Direction de la Communication , par exemple ou bien Intranet relevant de la DSI (direction informatique). Les confusions relèvent souvent – depuis l’introduction des NTIC – de l’amalgame outils/usages. Or, ici, les outils ne doivent que le rester et venir se superposer aux outils existants ou s’y substituer le cas échéant. La dichotomie à créer est celle entre la mise en place et la maintenance technique d’une part, et l’utilisation d’autre part. Par exemple, l’ouverture des logiciels métiers pour s’interfacer aux sites web est un domaine qui voit des disciplines et des directions très différentes se retrouver pour coordonner un projet commun. Or,  souvent, les services techniques n’ont pas l’habitude d’être en relation avec le reste du corps de l’entreprise (à leur grand regret parfois…). Les cadres et les repères bougent et évoluent, mais pour éviter tout glissement et dérive, cela doit être bien accompagné.

Il y a donc beaucoup à penser, à repenser, à innover et à expérimenter sur ces questions cruciales de service, service public, service client (CRM), productivité, réactivité, …

C’est peut-être pour l’ensemble de ces raisons et notamment ma formation et mon parcours atypiques, que j’ai aujourd’hui un intérêt certain et une certaine compétence pour agir en ce domaine. Sauf que… tous les débuts sont difficiles et se positionner comme Consultant, Conseiller ou Expert n’est pas forcément aisé dans une époque où beaucoup s’autoproclament ou bien d’autres vous étiquettent.

Il ressort pourtant clairement de mon bilan de compétences que mon profil est là, ”hydre à deux têtes” : Consultante en Communication et (/ou ?) Conseillère en Organisation. Pour moi, les deux sont intimement mêlés, mais qui d’autre en est persuadé ? C’est pourquoi je pars enquêter sur le terrain…

 

* selon une récente étude du ministère de l’Emploi intitulée « les métiers en 2015 », l’emploi qualifié devrait se développer ces prochaines années dans le domaine du conseil en recrutement, de la formation professionnelle et bien entendu de la communication (source Apec).

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27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 11:00

Voici les questions énoncées par Blogospherus, outil de test de l'existence de la blogosphère :

La blogosphère est-elle un mythe? Quelle puissance virale est la sienne ?

Existe-t-elle ailleurs que dans l’imaginaire de quelques papes des blogs ?

La blogosphère a-t-elle pour seule demeure Technorati ?

Curieuse de nature et observatrice des évolutions sociétales, la démarche me plaît, aussi me voici connecteur à mon tour, relais de cet univers flou et en attente des retours de cette boutteille à la mer virtuelle, lancée dans le cosmos bloggesque.

 

http://www.blogospherus.net/wp-trackback.php?p=3

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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 18:39

Trop d'informations, tue l'information. Comment réussir aujourd'hui à faire le tri, à hiérarchiser les sources pour être sûr d'être informé, certes, mais bien informé. La rumeur qui a toujours alimenté "beaucoup de bruit pour rien", se retrouve par le phénomène du buzz et des blogs... Surtout quand on découvre les nombreux pots-aux-roses qui se cachent derrière certains blogs, voire certains bloggeurs aux intentions pas toujours très nettes. De nouvelles sphères d'influences se dessinent certes mais on ne sait pas toujours si elles oeuvrent uniquement pour le bien.

Au sein de cette "joyeuse cacophonie", comment ne pas perdre le fil de ses pensées, de ses recherches et surtout de son temps... Car la gestion du temps devient un impératif de plus en plus majeur. Quand on voit les entreprises saturées par le temps "homme" pris uniquement pour le traitement des mails, on peut se demander où trouver le temps pour avancer sur les dossiers en cours, se documenter, se former, ... Finalement face à cet exemple très révélateur, la conclusion à tirer est simple : ce ne sont pas les outils qui sont en défaut mais les usages. Tant que le mail se révélait être le seul outil d'interaction quasi-instantané de transmission de l'information [autre que le contact direct et le téléphone/fax], disons à l'ère des "nouvelles technologies", son utilisation massive pouvait encore s'expliquer, bien que certaines structures mesurant rapidement les dérives aient pu trouver des stratégies, telles des chartes d'utilisation par exemple. Avec l'arrivée d'un outil tel que l'Intranet, d'abord, puis le développement des outils dits "collaboratifs", l'utilisation des différents outils à disposition doit être repensée dans un souci d'efficacité optimale.

Ainsi, l'évolution amorcée il y a une petite dizaine d'années maintenant, doit-elle suivre son évolution et rester présente dans la gestion du capital humain des entreprises. Car introduire de nouveaux outils ne suffit pas : il faut mener en amont et en parallèle une campagne d'accompagnement allant, selon les besoins, d'une sensibilisation à une formation, voire jusqu'à la redéfinition de la culture d'entreprise. Plus l'adhésion et la compréhension sera forte, plus l'intégration des nouveaux modes de fonctionnement liés à des outils sera rapide et fructueuse.

Même si l'effet de mode peut aider, il ne suffit pas. On ne peut pas uniquement sous couvert de l'explosion de la blogosphère, choisir d'ouvrir un blog d'entreprise ou dans l'entreprise : le choix se doit d'être justifié pour ne pas devenir un simple gadget qui ne répondra ni à une attente, ni à un besoin spécifiques. D'autant que la multiplication des supports et outils peut à nouveau faire perdre du temps, en raison des temps d'apprentissage [même le "web 2.0" n'est pas intuitif pour tout le monde] et également brouiller les messages face à la multiplication des modes d'émission et de réception. La hiérarchisation intelligente (c'est-à-dire ne répondant pas forcément à l'idée de la hiérarchie propre à une époque révolue) des informations et le choix adapté du support doit primer, pour permettre une harmonie et une fluidité dans les circuits de communication, aussi bien interne qu'externe de l'entreprise [ici le terme entreprise est à prendre dans son sens le plus large, la structure pouvant aussi bien être une associatio, qu'une collectivité, ...].

Certains se sont déjà positionnés sur ce marché porteur - et quoique non purement émergent, en pleine croissance. Ainsi blueKiwi, souhaite apporter une "nouvelle couche" d'outils venant s'intégrer au schéma existants dans les entreprises, venant s'ajouter ou se substituer selon les cas à des solutions d'Intranet et/ou de travail collaboratif.

Là encore, l'objectif premier ne doit pas être perdu de vue : penser en termes d'usages et de complémentarité - en amont si possible. De plus, certains essaient déjà d'anticiper les conséquences à plus ou moins longue échéance de l'intégration de tels outils dans les entreprises en termes de "déshumanisation" des rapports directs [c'est-à-dire non lié à l'utilisation d'une interface], en allant jusqu'à y voir des dérives possibles en termes d'évaluation des employés.

Il est peut-être encore trop tôt aujourd'hui pour en dire plus, le mieux serait d'observer le phénomène de près et d'évaluer les répercutions de l'introduction de cette "nouvelle génération" d'outils...

 

PS : j'ai trouvé aujourd'hui (23.11) une bonne illustration, grâce à Bertrand Duperrin qui signalait sur son blog le billet de Vincent Maurin : http://vmaurin.free.fr/dotclear/index.php?2006/11/16/573-des-mefaits-du-courrier-electronique-pour-la-collaboration les commentaires éclairent bien ces problématiques !

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12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 18:35

Je tenais à témoigner ma reconnaissance à tous ceux qui consacrent du temps et mettent à disposition leur "créations" et "ressources" gratuitement sur le web ! Je crois que c'est l'une des plus belles réalisations qui justifie pleinement l'existence d'Internet... (cette notion de partage "sans intérêt").

Cela me fait penser qu'un nouveau rapport à la propriété se dessine : si je mets à disposition mes contenus, mes savoirs, mes réalisations, gratuitement, quelque part je conçois qu'ils ne m'appartiennent plus... qu'ils deviennent la propriété de chacun... L'émergence de nouvelles formes de licences telles la licence GPL/GPU ou la licence creative commons témoignent pourtant du besoin de réglementation, même léger et du fait qu'il existe certaines limites, parfois à ne pas dépasser.

Ce qui m'inquiète par ailleurs, c'est que certains utilisent à des fins commerciales (avec l'idée de valeur ajoutée apportée) ces ressources gratuites, ce que l'on pourrait considérer comme du détournement . L'autre dérive est celle de la perte de valeur liée aux différentes choses que peuvent être un logiciel, un objet, une oeuvre d'art avec la frénésie du tout gratuit, les abus qui s'y trouvent liés (qui nous aura valu en France la loi DADVSI) et un rapport à l'appréciation des différents éléments qui nous sont proposés.

Comment réussir à "éduquer" justement en donnant les bons repères et les bonnes valeurs, afin que puissent co-exister les mondes du gratuit et du payant en bonne intelligence, en sachant apprécier à sa juste valeur le don et le travail...? Je pense que dans le brouillage de plus en plus prégnant des codes de nos sociétés, il faut savoir anticiper correctement les conséquences (et agir en apportant des propositions - je ne dis pas solutions), surtout ceux qui possèdent la vision la plus globale possible, contrairement à ceux qui ne voient que la partie émergée de l'iceberg.

J'entends par là, que rechercher du gratuit à tout prix entraîne parfois le vol, que rechercher le plus bas prix cautionne parfois des systèmes de production abusifs (exploitation d'enfants, délocalisations, ...) et surtout souvent une baisse générale de la qualité des produits avec une recherche de plus en plus importante du profit aussi bien du côté client que du côté producteur (qui à force de chercher à augmenter ses marges en arrive à mettre parfois en péril la sécurité des personnes/de l'environnment et le respect simplement dû à l'humain).

On assiste à un paradoxe suprenant : la société de l'information qui offre à une plus grande quantité de personnes l'accès à l'information et aux savoirs (même s'il faut beaucoup trier) est en même temps la société des loisirs (à outrance parfois au point que l'on ne sait plus assez bien travailler) et du superficiel ("jeunisme" et "fashionistas"). Soit nous sommes tous un peu schyzophrènes, soit la société se découpe en 2 parties (sûrement inégales) entre ceux qui savent (pour l'avoir cherché) et ceux qui ne veulent pas savoir [bien sûr, il y a ceux qui ne savent vraiment pas, mais ils ne sont pas utiles à mon raisonnement].

Et l'on retrouve la même chose sur le Net, finalement, ce qui montre bien que l'outil devient le reflet de l'usage qu'on en fait...

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28 août 2006 1 28 /08 /août /2006 14:40

A ceux qui rêvaient d'un aller simple vers une destination paradisiaque... les vacances ne durent qu'un temps et voilà sonnée l'heure du retour...

Pour certains c'est un retour sur investissement, un retour en arrière, un retour positif sur leur action, pour d'autre des retours sur scène, ...

Pour ma part, il s'agit surtout de retours positifs sur ce que je fais au travers de ce blog... sur la forme, le fond, le style. C'est très encourageant. Mais je ne suis pas satisfaite : non pas que je sois perfectionniste (ce n'est pas mon genre), c'est juste que je ne me retrouve pas entièrement dans l'aspect graphique... Chez moi le fond et la forme sont intimement liés, de même que parfois un texte de chanson me vient spontanément en anglais, qu'une idée se traduit en dessin ou une couleur en parfum...

Alors je tâtonne et j'hésite... nous verrons par la suite comment tout cela va évoluer... Il faut dire que parfois (souvent ?) la technologie rend fainéant, et que l'interface de mon blog est tellement simple à utiliser que je me demande : "à quoi bon vouloir compliquer ?"... cependant, j'ai pris beaucoup de photos ces derniers jours et j'aimerai tenter une composition florale du meilleur goût... je ne sais pas pourquoi mais j'ai focalisé principalement sur les fleurs et les plantes (d'accord il y a aussi des couchers de soleil, mais cela est habituel chez moi)... un certain "retour à la nature" alors pour moi ;)...

 

 

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