Aujourd’hui, il n’y a pas de secret : vous êtes obligé d’avoir une hygiène de vie ”béton armé” pour résister au rythme de plus en plus frénétique et au stress ambiant. Outre le problème des temps de transport, certains métiers ou activités (comme rechercher un emploi, par exemple) exigent de se déplacer régulièrement, voire quotidiennement, entre plusieurs sites distants. Au-delà de cela, il y a tout le travail de recherche, les réunions – qui se terminent tard, ou mieux encore les ”obligations professionnelles” en début de soirée. Faire marcher le réseau est devenu tellement tendance, que les soirées se multiplient et qu’il est bon de s’y faire voir. D’ailleurs, certains métiers ne recrutent ”qu’en famille”, d’où l’intérêt d’un site comme JobMeeters qui remet au goût du jour et démocratise la cooptation (ou népotisme). Le milieu des services et surtout du conseil* demande souvent de jongler entre plusieurs clients, projets, dossiers : l’endurance est de mise, ainsi qu’une très bonne organisation. En parlant d’organisation le phénomène des blogs en entreprise est très intéressant à analyser dans le contexte des circuits d’information interne. La première orientation qui m’avait intéressée au sortir du CELSA était la communication interne, car selon moi, une bonne communication interne permet de dégager une image très forte et positive à l’extérieur. Depuis mon premier stage en entreprise (il y a 14 ans), où que je sois et quelle que soit ma mission initiale, je me plais à analyser les problématiques liées à l’organisation, aux rapports hiérarchiques et tensions qui s’en dégagent. C’est sûrement en raison de mes nombreuses missions d’Intérim que j’ai compris que valoriser plus, par exemple, le poste de Secrétaire, véritable nœud vital du circuit d’information permet d’obtenir des résultats assez impressionnants. D’ailleurs aujourd’hui, on parle beaucoup de la redéfinition du poste d’Assistante, comme on tend à les appeler désormais, avec l’introduction de nouvelles missions notamment liées à l’introduction des NTIC. Mes autres expériences – et notamment celle de Formatrice, m’ont appris que favoriser la prise d’initiative à tous les niveaux en faisant réfléchir chacun sur sa pratique professionnelle et la façon de l’améliorer, ou encore en acceptant d’offrir des formations ”périphériques”, tout cela permet d’explorer de nouveaux champs et une grande valorisation des personnels. Je me souviens de la proposition d’un atelier d’expression écrite pour des personnels peu qualifiés à Il y a beaucoup d’efforts à faire : savoir écouter ce qui se dit, recueillir et analyser tous les parasites au bon fonctionnement ; recenser les compétences que possèdent chaque structure pour lesquelles on recourt parfois (souvent ?) à tort à des prestataires extérieurs ; mieux définir les fiches de poste ; rechercher des candidats - à choisir parfois plus par les compétences et la motivation que les diplômes et l’expérience ; ... Ce que l’e-mail a initié - parfois à tort et à travers - en rompant la communication uniquement hiérarchique et en évitant des pertes de temps parfois fatales dans le traitement de l’information, est complété par le blog ou du moins les outils de travail de type collaboratif et les Intranet bien pensés, qui ouvrent la voie à de nouvelles expériences propres à enrichir la culture d’entreprise. De même, le management doit-il obligatoirement suivre l’évolution, d’autant que les diverses études montrent que la nouvelle génération qui se présente sur le marché du travail ne répond plus aux mêmes attentes ou critères que les précédentes, pour avoir connu ”depuis toujours” ces nouveaux outils. Se pose alors la question de la cohabitation intelligente de différentes générations au sein de l’entreprise. Si elle est bien vécue et si surtout l’appropriation des nouveaux outils et nouvelles méthodes a été bien accompagnée, on peut obtenir des résultats très intéressants de tutorat interactif (voire même du ”full duplex”) entre les ”anciens” et les nouveaux arrivants, qui ne seront plus perçus uniquement comme de dangereux rivaux dont il faut se méfier… Il faut également repenser les organigrammes dans lesquels parfois des dichotomies étranges peuvent être observées : communication interne rattachée à Il y a donc beaucoup à penser, à repenser, à innover et à expérimenter sur ces questions cruciales de service, service public, service client (CRM), productivité, réactivité, … C’est peut-être pour l’ensemble de ces raisons et notamment ma formation et mon parcours atypiques, que j’ai aujourd’hui un intérêt certain et une certaine compétence pour agir en ce domaine. Sauf que… tous les débuts sont difficiles et se positionner comme Consultant, Conseiller ou Expert n’est pas forcément aisé dans une époque où beaucoup s’autoproclament ou bien d’autres vous étiquettent. Il ressort pourtant clairement de mon bilan de compétences que mon profil est là, ”hydre à deux têtes” : Consultante en Communication et (/ou ?) Conseillère en Organisation. Pour moi, les deux sont intimement mêlés, mais qui d’autre en est persuadé ? C’est pourquoi je pars enquêter sur le terrain… * selon une récente étude du ministère de l’Emploi intitulée « les métiers en 2015 », l’emploi qualifié devrait se développer ces prochaines années dans le domaine du conseil en recrutement, de la formation professionnelle et bien entendu de la communication (source Apec).