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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 10:03

Pour que vive les légendes, il faut les raconter, encore et encore... Amatrice de bière, j'avoue ne m'être jamais intéressée à l'inventeur de cette bière si particulière qu'est la Guinness... et pourtant, il y a tellement de choses à apprendre !

 

Aussi, il était nécessaire que la France rallie la Confrérie des Pays qui Fêtent le "Arthur's Day", qui n'a rien à voir ni avec les Chevaliers de la Table Ronde, ni avec un animateur de radio ;)

 

 

Pour pouvoir me retrouver à bord de l'"arthur Guinness Boat", il a fallu un concours de circonstances assez bien synchronisées je dois l'avouer. Je venais tout juste de décider d'ajouter un de mes contacts Twitter en ami sur Facebook, et c'est en remontant le fil de son mur que je tombe sur une information énigmatique : "Assistera à l'Arthur Guinness Day, bonne soirée en vue !"...  tout en partageant gentiment le lien vers... une page concours sur le blog de... "La Fille du Rock" qui porte le nom d'une fée Celtique... comme par hasard... la soeur d'Arthur (le Roi)... Morgane. ;) Vu la difficulté de la question (dîtes-moi quel est votre type de bière préféré (blonde, brune, à carreaux etc)), je me suis risquée à participer : j'ai bien fait, vu que j'ai gagné le sésame tant espéré !

 

La péniche, arrimée face à la Tour Eiffel, au pied du Trocadéro, avait été mise aux couleurs de Guinness ; et pour se mettre dans l'ambiance, un joli chapeau (non pas le chapeau de lutin de la Saint Patrick ;)) nous était gentiment offert à l'arrivée. Le groupe engagé pour la soirée (et qui n'a pas de nom...) a vraiment contribué a mettre une bonne ambiance, même si l'attroupement s'est massivement porté sur le ponton, vu la douceur de l'air, petite cerise sur le gâteau d'anniversaire de la soirée !

 

J'ai été curieuse de savoir comment les 150 autres privilégiés étaient arrivés sur cette péniche et le dispositif mis en place est vraiment original : Guinness a donné rendez-vous à ses consommateurs dans l’un des 43 pubs et bars branchés (partout en France) et des hôtesses Guinness se sont déplacées avec un iPad pour faire participer les consommateurs à un quizz sur la marque. Parmi les bonnes réponses à ce quizz, un tirage au sort a été effectué. Les 150 gagnants étaient donc conviés hier soir...

 

Il fallait néanmoins être à l'heure, car à un certain moment, la péniche a largué les amarres pour une croisière sur la Seine. Afin de dérider les plus coincés, une "animation photo" était proposée : poser sur fond vert devant un photographe qui vous incrustait ensuite devant une foule en délire... ou comment devenir célèbre en instantané !

 

J'ai pu savourer l'un des cocktails proposer, un Shandy : juste de la limonade ajoutée à la Guinness... sacrilège pour les puristes, mais il est vrai que cela atténue un peu l'amertume et pour une fois, ce n'était pas désagréable de faire une entorse aux vieilles coutumes...

 

MAIS SINON, QU'AI-JE APPRIS ?

 

Ayant quitté assez précipitamment l'espace VIP faute d'ambiance endiablée (sorry), je n'ai pas discuté avec le Maître Brasseur, ni tester la table pression... Mais je me suis rattrapée cette nuit en rentrant, en visitant Wikipédia et le site très bien documenté de la marque... et j'ai récupéré le Dossier de Presse auprès d'une de nos charmantes RP.

 

Ainsi donc, la légendaire Guinness propose une "Table Pression" qui vient s'adjoindre les petites subtilités des nouvelles technologies : "cette table pression "Tirez votre propre pinte"  [« Pour Your Own Pint (PYOP) » en V.O] propose aux buveurs de sélectionner au bar la bière de leur choix et de prépayer leurs consommations, tandis que le gérant programme la table à distance, via un système Wi-fi. Afin de garantir une consommation responsable, le tirage de la bière peut‐être stoppé à tout moment en cas d’abus. Disponible dans 16 pubs et bars branchés à travers la France : Strasbourg, Dijon, Lille, Bordeaux, Le Mans, Clermont‐Ferrand, Marseille, Tours, Lorient, Metz, Brest, Saint‐Brieuc, Pau, Nice, Hossegor, vous pourrez tenter l'expérience près de chez vous.

 

Pourtant, les vrais amateurs de Guinness vous diront que pour tirer une pinte de cette bière, il faut bien s'y connaître car c'est Arthur lui-même qui a inauguré une tradition, qu'il faudrait tout de même et connaître, et respecter :

 

"Une légende veut que le service en deux temps de la guinness ait une origine religieuse. Arthur Guinness aurait commencé à se servir quand sonna l'heure des vêpres (prière durant laquelle on stoppe toute activité pour le recueillement). Il du s'arrêter de remplir sa pinte pour ne reprendre que quelques minutes plus tard. Sa Guinness lui sembla meilleure, et généralisa cette méthode de service en deux temps." 

[Wikipedia]

 

Ainsi, une Guinness

 

"a [également] besoin d'une tireuse spécifique à azote afin d'être servie à la pression (les autres bières utilisant principalement du dioxyde de carbone). L'action de l'azote exige plus de temps que le dioxyde de carbone et forme de plus petites bulles. Ces bulles forment une mousse dense, crémeuse et relativement persistante. Selon les « règles » du service d'une Guinness, une pinte (environ 50 cl) demande près de 2 minutes (119,5 secondes selon la brasserie[1]) pour être tirée, cela en grande partie dû au fait que les barmans doivent remplir tout d'abord la pinte à 70-80%, attendre que les bulles se stabilisent et que le chapeau de crème redescende avant de terminer de servir la pinte[20]. Cette règle est principalement observée en Irlande et il est relativement courant que les touristes de passage commencent à boire leur pinte alors que leur verre n'est pas encore complètement rempli, provoquant ainsi l'hilarité des habitués[20]. La brasserie Guinness a d'ailleurs beaucoup communiqué sur le fait que « de bonnes choses viennent à ceux qui attendent » ("good things come to those who wait").

Selon une tradition, il est dit que lorsqu'une Guinness est servie à la pression, on doit pouvoir dessiner un trèfle (symbole national irlandais) dans la mousse car celle-ci doit être épaisse. Si le trèfle s'efface ou qu'il est impossible d'en faire un, le client peut, s'il le veut, ne pas payer sa Guinness."

 [Wikipedia]

 

Au-delà de ces subtilités de "tirage", l'histoire de cette marque est très bien racontée sur le site via une foule de petites anecdotes savoureuses, même si c'est encore sur Wikipedia que j'ai ainsi appris l'origine du fameux Guinness Book :

 

Le Guinness book : L'entreprise Guinness est à l'origine du Livre Guinness des records qui recense des milliers de records. Lors d'une partie de chasse en 1951, Sir Hugh Beaver (directeur de la brasserie Guinness) fut entraîné dans un débat pour savoir d'entre le pluvier doré et le tétras, lequel volait le plus vite. Se rendant compte qu'il était alors impossible de le savoir, même en consultant des ouvrages de référence, il lui vint à l'esprit qu'un livre qui apporterait des réponses aux discussions ayant lieu dans les 81 400 pubs de Grande-Bretagne et d'Irlande aurait un énorme succès[28].

[Wikipedia]

 

On apprend néanmoins sur le site, l'arrivée de la harpe dans le logo, devenue emblématique : "en 1862, on adopte l'étiquette de la marque sur les bières - l'étiquette d'un buffle en ovale avec la harpe et la signature d'Arthur Guinness. La harpe est enregistrée comme marque de commerce en 1876" ; et la naissance du premier cocktail : "en 1861, alors que les habitants de la ville de Londres sont en deuil suite à la mort d'Albert, le prince consort, un serveur au club Brookes a une idée inédite. Selon la légende, il décide que même le champagne se doit d'être en deuil et il le mélange donc à de la Guinness Extra Stout. Il vient donc d'inventer le "Black Velvet", un cocktail encore populaire de nos jours".

 

Quant au Shandy que j'ai bu, son origine - tout à fait d'actualité en ce Championnat du Monde de Rugby - viendrait d'après Wikipedia d'une trouvaille de l'équipe de rugby de Nouvelle-Zélande qui pendant une tournée à travers le monde "aurait commandé après un match de la Guinness avec de la limonade à la place d'un panaché (bière blonde + limonade). L'équipe trouva le mélange très rafraîchissant. Certains pensent qu'il s'agit de l'origine de leur surnom, les All Blacks, mais cela est peu probable".

 

Cette soirée aura donc été rafraîchissante ET enrichissante : vivement la Saint Patrick !!!

 

 

 

L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTE

  guinness

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