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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 14:00
retrouvailles-copie-1.jpg

Les petits garçons aiment jouer avec les trains. Peut-être parce qu'ils schématisent à souhait la vie : les rails tracés de la destinée, le voyage avec ses étapes, ses arrêts, les règles à respecter comme les horaires...

 

Imaginez que vous ratiez le train de votre vie : des personnes bien intentionnées avaient tout organisé, vous n'aviez qu'à monter dans ce train et ne plus vous poser de questions, mais vous vous endormez et tout a déraillé...

 

Au travers de 12 scènes réalistes, un souffle onirique vient illuminer (dans les deux sens du terme) ce texte jamais monté d'Adamov.

 

Avec toute la finesse et la légereté qui sied au rêve, Gabriel Garran a su fabriquer une bulle cohérente, une belle chorégraphie sur laquelle évolue en équilibristes avertis les comédiens tout en justesse.

 

On se réveille en douceur de cette masquarade avec le sourire aux lèvres...

 

A ne pas rater !

Les Retrouvailles

de Arthur Adamov
mise en scène : Gabriel Garran
Assisté de Bruno Subrini
Scénographie Jean Haas
Costumes de Hanna Sjödin
Lumières Philippe Groggia
Espace sonore Pierre-Jean Horville
avec
Marie Armelle Deguy
Stanislas Roquette
Soazig Oligo
Estelle Sebek
 
jusqu'au 10 avril
du mardi au samedi à 20h
dimanche à 16h30
 
sur le site du Théâtre de la Tempête
 
sur le site de Gabriel Garran

 

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 11:02

photo-erik-centrale.jpgTout a commencé par inadvertance... Une photo de réveillon sur le wall d'une amie. J'ai voulu en savoir plus sur cet ami qui n'était pas commun et je n'ai pas été déçue : beaucoup plus roots que routinier, Erik Sitbon signe un nouvel album après d'autres que je n'ai pas connus*.

 

Le titre de l'abum est là comme pour donner cette impression de voyage : "Lost & Found", ce sont les "objets trouvés", mais c'est aussi un aller-retour entre le présent, ce que l'on trouve ["make me sweat"] et le passé, ce que l'on a perdu ["Erin"] ; entre les rêves ["Guiding star"] et les modèles ["One"].

 

La prédominance de la guitare n'a rien de surprenant, la reprise de "One", le titre de U2, l'est totalement : c'est une chanson importante pour moi dans mon parcours personnel et lorsque j'ai découvert la version d'Erik, c'était comme si tout cela trouvait une certaine logique dans la jolie bizarrerie de notre rencontre.


Le son est là et les arrangements - avec une mention particulière pour les violons extraordinaires de Raphaël Maillet sur "Make me sweat" - apportent une dimension particulière à chaque titre, même si l'on se doute sans difficulté qu'Erik pourrait les chanter en acoustique avec juste sa guitare...

  

J'ai hâte de découvrir les autres titres, hâte de découvrir plus avant l'homme et l'artiste.

 

Je vous encourage à le (re)découvrir à votre tour !

  

 


Pour découvrir les 4 titres

Le Groupe sur Facebook

 

* En fait je les ai découvert à retardement et notamment j'ai adoré "Your perfect love" qui a un petit goût de David Bowie sur l'album Rusty (qui était globalement plus Rock)

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 01:43

colonel_oiseau.jpg

 

 

LE COLONEL OISEAU

de HRISTO BOYTCHEV
 

Mise en scène : Maryan LIVER

 

Avec :

Nicolas AUDOUZE : Cyril

Olivier BALU : Petko

Clothilde CASTAING-DEBAT : Pepa

Emile FELTESSE : Hatcho

Mathias KELLERMANN : Davud

Ludovic LEMARCHAND : Mateï

MAYAMIT: Le Colonel

Michaël MSIHID : Le Docteur

La situation est bouclée avec une belle symétrie. Comme traversant un miroir, les pôles sont inversés. La folie aboutit au chaos, l’ordre offre un secours.  La folie est un des meilleurs miroirs de l’humanité : à la façon dont on traite les fous, on peut mesurer la société.

 


Les quarante saints martyrs était un monastère. On y a abandonné les fous les plus compliqués : une douanière nymphomane qui a vu passer trop de camions, un militaire secoué devenu comédien, un militaire trompé devenu muet, un chauffeur terrorisé qui se transforme la nuit, un tzigane qui a perdu sa fierté et un kleptomane alcoolique, mais ce qui l’embête le plus, c’est de voler… Et puis, on y a envoyé un « docteur », malade lui-même et pas que de façon imaginaire. La rencontre est violente, la réalité presque obscène devant tant de dénuement.

 

 

Une nuit, tout bascule, et c’est le grand chambardement…

 

 

 

 

Le Colonel Oiseau est une utopie réaliste : le texte est si bien construit, la mise en scène tellement solide et l’incarnation puissante, que l’on finit par y croire et si ce n’est pas le cas, à vouloir y croire. Après tout, pourquoi la folie de quelques hommes ne pourrait-elle pas offrir un supplément d’amour et de paix entre les hommes ?

 

 

Au-delà des messages, au-delà des critiques, la justesse des mots et l’incongruité des situations - si bien soutenus par des comédiens  prenant à bras le corps leurs personnages, rend l’ensemble absurde et finalement terriblement drôle. 

 

 

Ce spectacle est un tour de force : une pièce trop peu connue et peu montée, un texte riche et dur, huit personnages tout en intensité, Maryan Liver n’a pas choisi la facilité et s’en accommode avec brio.

 

 

Le public adhère et resort enthousiasmé : le pari est réussi !

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 23:38

ola.jpgJ'ai découvert José - comme beaucoup d'artistes dont je vous ai parlé - sur une scène ouverte, en l'occurence au Pranzo, il y a plus d'un an.

 

Plus classieux qu'un simple comique et plus joyeux qu'un simple comédien, il y avait une tendre naïveté dans le court extrait qu'il nous avait présenté (un premier baiser - presque - de cinéma). Je l'avais alors attrapé au vol pour en savoir plus.

 

Quelques mois plus tard, il a tenu sa parole et m'a invitée pour voir son spectacle Ola !, et je n'ai pas été déçue...

 

 

Le comique, one-man-show et stand-up nous avait déjà offert un sacré tour du monde et beaucoup d'artistes métissés ; pourtant, José a réussi à se trouver une place, grâce à ses parents qui viennent d'un petit pays sous-exploité comiquement.

 

En dehors du fameux tryptique des 3M (Maçon - Ménage - Moustache), le Portugal nous avait donné jusqu'à présent des explorateurs - comme Vasco de Gama, et des footballeurs - comme Cristiano Ronaldo. Pour relever le niveau, José Cruz (oui, comme Pénélope, même si lui se prend plutôt pour Ulysse avec ses histoires de sirènes) a prévu de devenir le futur oscarisé d'Hollywood.

 

Pourquoi lui pourrait réussi là où tant de baleines se sont échouées ? Parce qu'il croit aux contes de fées (avec un "s" comme serpent), à l'amour qui dure toujours comme pour ses parents, et au talent qu'il possède sûrement : la preuve, il se permet même de draguer ouvertement les filles du public en plein spectacle !

 

Avec une écriture juste, redoutablement efficace et qui arrive encore à nous surprendre, José Cruz est une valeur sûre d'une scène comique certes, mais avec une veine bien théâtrale tout de même. Il emprunte même la gueule de De Niro pour mettre en garde le public parfois trop indiscipliné (on est juste mort de rire parfois, faut nous excuser).

 

La salle du Pandora était pleine en cette veille de bonne année : le spectacle est présenté deux soirs par semaine avec un succès dû uniquement au public qui aime et qui passe le mot de façon unanime. Même si tout le monde ne fume pas, on peut d'ores et déjà dire que c'est un tabac !!!

 

 


Présentation du spectacle et réservation sur le site du Théâtre Pandora : cliquez ici 

 

 

 


José Cruz Ola ! one man show B.A. 7 min avec mail contact
envoyé par nunojosecruz. - Regardez plus de courts métrages.

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 22:54

main_bkg.jpg

Dans la cour des artistes, les plus grands ne sont pas forcément ceux que l'on remarquent le plus rapidement.

 

Le comique est un art delicat, d'autant plus qu'on en minore souvent l'éclat (de rire) : "la différence entre un clown et un comique, c'est la taille des chaussures".

 

J'ajouterai qu'il y a aussi la taille du coeur : moi, j'ai toujours préféré les clown tristes...

 

 

 

Cette année, je savais ce que je voulais comme cadeau d'anniversaire, dès le moment où j'ai su que la première du nouveau spectacle de Rousseau (dommage qu'il ne s'appelle pas Voltaire... juste pour la rime ;) ) coincidait à 24h près avec ma date de naissance.

 

Stéphane Rousseau, j'ai du le croiser la première fois dans le métro : sur les affiches de Chicago, que j'ai raté. Il faut savoir que moi et les musicals de Broadway, c'est une longue histoire d'amour...

 

Quelle n'a pas été ma surprise de le découvrir ensuite et assez systématiquement aux côtés  d'un autre "petit jeune" qui débutait... un certain Franck Dubosc. Le contraste fonctionnait à merveille, certes, mais il était frustrant de ne pas l'avoir lui, tout seul.

 

Et puis, un soir en zappant, je suis tombée sur la rediffusion de son "one man show", et là j'ai compris la richesse de cet homme. Il y avait là un spectacle construit, original et surtout complet : un dispositif scénique permettant de jolies prouesses et surtout de créer cette aura poétique sur scène en proposant un univers ; un concept (avant les confessions nous avions déjà droit à son analyse ;) ) ; et puis une sorte de trinité incontournable : le chant, la danse, l'humour.

 

Posséder un talent est déjà chose rare, les posséder tous relève d'une grâce bien particulière. Même si le talent est là, pour Stéphane Rousseau il y a la qualité qui transforme tout le reste : le travail. Cet artiste complet ne s'arrête pas à la facilité : il cultive la difficulté dans le jeu, la subtilité dans les textes et l'interprétation.

 

Dans les Confessions, il le dit lui-même, il se met à nu : ce dévoilement qui a toujours été présent en partie dans son travail, touche une profondeur d'une grande force dans ce spectacle. La grâce le touche et nous touche parce qu'il possède également les doses exactes d'humilité et de pudeur nécessaires pour servir son spectacle. Sans cela, il ne pourrait pas nous faire une interprétation de David Bowie aussi belle, ni nous tenir aussi fort avec la mort de son père.

 

La bande-son de ce show est prodigieuse et la dextérité vocale de Stéphane Rousseau doit pouvoir faire taire ceux qui ne comprennent pas encore le besoin de proposer des spectacles "multi-expressionistes" : cette fois-ci, à défaut de la danse, c'est le dessin qui est venu s'ajouter à la palette de l'artiste...

 

Mais au-delà de toutes ces considérations, Les Confessions de Rousseau offrent un vrai show d'entertainment, un véritable feu d'artifice comique : les rires dans la salle fusent à la vitesse des lumières des projecteurs et les vagues de plaisir du public se propagent intensément. La loufoquerie vient certainement en partie déjà, pour nous Parisiens, du décalage culturel et de l'accent québecois ; mais l'écriture est belle, et bien là. Tout auteur sait que la vie est certes un matérieau idéal, mais il faut savoir le présenter de manière à faire rire : le style fait la différence.

 

J'ai passé un moment merveilleux, parce que la promesse qui résidait déjà dans son "one man show" était encore là et poussée encore un cran plus haut : ces Confessions sont un très beau cadeau !

 

Pour prolonger le cadeau et toujours grâce à la complicité d'Emilie, voici l'interview que Stéphane a eu la gentillesse de m'accorder - en 2 parties : nous avons eu une conversation à bâtons rompus rendant la coupure impossible, mais YouTube limite à 15mn, excusez le "cut sauvage" ;) (merci à Bertrand pour m'avoir aidée / merci à mon frangin pour le prêt de matériel et les incrust' textes).

 

 

 

 

 

 

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 12:23

ben.jpgLa langue française est un trésor et BEN l'utilise pour faire monter d'un cran la distinction entre les formes d'humour au travers d'un cours très bien illustré sur scène (notamment l'explication du comique de répétition).

 

Toujours aidé de son dictionnaire fétiche, il essaie bien de nous faire comprendre ce qu'est l'humour, même si la définition reste parfois hors de portée...

 

Même si - bien que ses parents ne soient ni patissier ni cuisto (quoique... je ne lui ai pas posé la question...) - BEN répète à qui veut l'entendre qu'il nous prend pour des "quiches", ça nous fait rigoler : sûrement parce que l'on n'y croit pas une seconde.

 

Il faut dire que proposer un spectacle aussi écologique, intellectuel et politique, ponctué de 3 blagues (très applaudies d'ailleurs), n'est pas donné à tout le monde : le pari est osé et le défi bien relevé !

 

Le tour de force de BEN réside dans sa capacité à nous faire basculer dans l'absurde et à le suivre au bout de ses délires : le moment magique intervient quand il retombe sur ses pieds, ménageant juste ce qu'il faut de silence pour provoquer l'éclat de rire général et les applaudissements.

 

Dans une autre vie, il a du être prof de Maths (pour les démonstrations tirées par les cheveux) et orfèvre (pour le souci du détail et la beauté du geste)...

 

Totalement plebiscité par un public enthousiaste, la salle était pleine à craquer hier soir, et c'est totalement mérité !

 


En savoir plus sur le spectacle et réserver [cliquez ici]

Ma précédente critique sur le spectacle de BEN [cliquez ici]

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 18:05

affiche-copie-1.jpgQuand vous allez voir un spectacle comique, forcément vous espérez sourire et passer un bon moment. Quand vous allez voir "Les Confessions de Rousseau", dès les cinq premières minutes, vous comprenez que, non seulement vous n'allez pas arrêter de rire, mais qu'en plus vous allez avoir droit à un show digne des plus grandes scènes de cabaret !

 

Dans ce spectacle, Stéphane Rousseau se met à nu, mais uniquement par les textes : il n'est pas qu'un sex-symbol, même s'il reconnaît qu'il est un demi-Dieu au Québec (nos sources à Montréal ont confirmé cet état de fait).

 

Alors, après avoir avoué quelques bêtises qu'on lui pardonne volontiers (comme avoir joué dans Asterix par exemple), ils nous dépeint les très grandes étapes de sa vie, et ça a commencé tout petit avec son stage pour devenir un homme parmi les Indiens en chassant la perdrix...

 

Sans autres artifices que des lumières extraordinaires et des costumes dont il change à la vitesse de l'éclair, sa loufoquerie naturelle, le très bon texte et l'accent savoureux -  qu'il fait léger pour nous autres Français afin qu'on comprenne quelque chose -  font le reste.

 

Le public adhère immédiatement à cette histoire hors normes condensée en quelque 1h30 et prend tout pour argent comptant : les actions, vérités et autres petits mensonges (il a confessé qu'il y en avait...).

 

Il n'y a que des "clous" dans ce spectacle fait de passages à 100 à l'heure et de grands moments de tendresse. Pour faire revivre les mythes qui ont marqué sa personnalité d'une touche mystique ou indélébile, Stéphane Rousseau n'hésite pas à incarner pendant quelques minutes un des personnages de Top Gun, en l'occurence "IceMan" : c'est vrai que lui aussi il vient du froid, mais également  David Bowie le temps d'une chanson et il est totalement bluffant ! Au programme, vous apprendrez également que les hiboux sont une espèce protégée au Canada, pourquoi les clowns ont de grandes chaussures et comment passer correctement le contrôle à la frontière américaine...

 

Avec ce spectacle d'un très haut niveau, Stéphane Rousseau monte un peu plus haut la montagne des rêves, autant pour lui que pour notre plus grand plaisir !

 

 

* référence à la chanson [cliquer ici]

 


Plus d'infos sur le spectacle et réservations [cliquer ici]

 

 

 

 

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 11:34

lhomme_moderne.jpg"J'ai si peur de frôler la mort, que je ne fais que frôler la vie" : quand l'homme moderne s'exprime, il assène des coups qui portent à chaque fois, provoquant le K.O technique de la conscience de celui qui l'écoute.

 

Benjamin Paulin, je l'avais repéré sans qu'il le sache il y a plusieurs mois déjà, mais je n'avais pas encore marché dans l'amour.

 

Je n'avais écouté que quelques titres, pas encore convaincue de la profondeur de la veine... cave et underground finalement. En découvrant Lou Reed dans ses influences, et Dutronc, et en écoutant l'album dans son entiereté, on est surpris par le son d'un autre temps, rétro, léché pourtant qui pourrait servir de bande son pour un film noir de gangsters ou un western, voir même un film des Frères Coen (Serious Man par exemple... ;) ). Mais le mélange avec les textes résolument de notre temps et quelques "beat" en font sans doute un album hors normes et résolument... moderne.

 

Souvent désabusé (lucide plutôt, non ?), l'homme moderne peut néanmoins s'enthousiasmer en tombant - certainement pas pour son pays (cf. le déserteur) - amoureux (cf. j'ai marché dans l'amour)... et avoir une très haute opinion de lui-même (cf. un type bien) : il ne veut même pas "être une star / être adulé par des ploucs", il "trouve ça trop ringard". Mais, "heureusement qu['il] existe"...

 

L'interprétation des textes, très bien écrits, recherche l'effet et est rarement chantée : c'est un phrasé parfois rappé, plutôt slammé d'ailleurs, parlé parfois aussi. Plus voix off avec de la subtilité dans les intonations, cela vous parle...

 

Auteur, compositeur et interprète, Benjamin Paulin a été bien entouré pour cet album : on relève Emmanuel Carrillo à la composition et j'ai eu le plaisir de découvrir Régis Ceccarelli à la composition, aux drums ET à la réalisation !

 

Cet album est une proposition, dans la forme et dans le fond. C'est la lecture à haute voix d'une introspection personnelle et sociétale, avec beaucoup de second degré, du talent, une juste dose de cynisme dans le grincement, mais finalement beaucoup d'humour.

 

Moi j'ai marché à fond, j'espère que vous en ferez autant... 

 


L'album signé chez AZ sortira le 18 octobre

http://www.myspace.com/benjaminpaulin

 

 

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 10:48

goodbye_candide.jpg

Adaptation :
Anthony Pierrin
Vincent Pixerelle

 

Mise en scène :
Vincent Pixerelle

 

 

Avec :
Adeline Belloc
Helen Harlé
Didier Lafaye
Grégoire Bourbier

Anthony Pierrin
Vincent Pixerelle

 

Voix off :
Richard Darbois

 


Présentation dans le cadre des lectures de la Huchette.

"Tout est bien dans le meilleur des mondes", j'avais appris ce célèbre adage il y a fort longtemps en classe de Français. Depuis, il était tombé dans l'oubli ou devenu une blague, dans les moments où les vagues de la vie vous submergent.

 

Quand Vincent Pixerelle m'a parlé du projet il y a plusieurs mois, je m'étais demandée ce que cela pourrait donner au théâtre, un conte philosophique. J'étais donc forcément au rendez-vous le jour de la lecture, et je n'ai pas été déçue...

 

 

Entouré d'une solide équipe, très bien distribuée, le co-auteur de cette adaptation, Anthony Pierrin alias Candide se voit chassé du château où il a été élevé avec pour seul bagage, les enseignements de Pangloss, son précepteur et pour seules armes, sa naïveté désarmante et son amour pour Cunégonde.

  

Son tour du monde idéaliste nous fera rire à ses dépens, d'autant que la langue est plus proche de la gouaille que du verbe des salons du XVIIIème.

 

C'est dans un style très enlevé et sur un rythme trépidant que nous emporte cette joyeuse troupe, la Compagnie des Evadés : le texte est d'une rare saveur, ainsi que les accompagnements musicaux, truffés de références empruntées à la littérature, à la culture, à la télé et au cinéma (j'adore la scène du "Parrain" ;) )... cela devient un jeu de tous les instants entre les comédiens et la salle.

 

L'ensemble est ingénieux, harmonieux, drôle et les personnages principaux - Pangloss / Didier Lafaye, Candide / Anthony Pierrin, Cunégonde / Adeline Belloc, Martin / Grégoire Bourbier, Cacambo / Vincent Pixerelle, La Vieille / Helen Harlé - sont admirablement campés.

  

Après avoir goûté à cette mise en bouche, on ne peut qu'attendre avec impatience la mise en espace !!!

 

 

 

 

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11 juillet 2010 7 11 /07 /juillet /2010 18:02

philippe_bas.jpgIl y a 15 ans, je montais ma première création dans laquelle pour illustrer une scène, j'avais utilisé la chanson "Fin d'après-midi" de Françoise Hardy. C'est la mélodie qui m'est venue après une longue journée de travail et de chaleur comme celles que nous connaissons depuis un moment.

 

Sachant par un ami que Woody Allen - aussi clarinettiste de Jazz - était en tournage à Paris, et étant à deux pas du Petit Journal Montparnasse, je décidai d'aller jeter un oeil à la programmation, au cas où...

 

En passant devant la terrasse de cet auguste établissement, j'eus la belle surprise de trouver un piano et un pianiste en terrasse... Je me suis installée et je me suis laissée bercer. Philippe Bas est peut-être le dernier à jouer le Stride, alors autant en profiter, d'autant que de titre en titre la complicité s'installe et qu'il n'oublie jamais de remercier son "public chéri".

 

> Il joue :

 

- tous les soirs (sauf dimanche) de 18h à 21h  pour l'Apéro au Petit Journal Montparnasse  [13 rue du Commandant René Mouchotte 75014 Paris - 01 43 21 56 70 - M° Montparnasse ou Gaîté]

 

et

 

- demain soir, Mardi 13 juillet 2010 au Charlus [32 rue Albert Thomas 75010 Paris Métro République]en compagnie d'une chanteuse.

 

Ne ratez pas l'occasion !

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