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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 16:02

 

http://www.palaisdesglaces.com/affiches/181.jpgA 35 ans certains hommes pensent encore possible d’avoir le corps d’un « Brad » et de sortir avec une « Jolie ». Alexis Macquart, non. Il va même plus loin : sa rencontre avec Brad Pitt lui a permis de réaliser qu’il avait – comme tout le monde – des pulsions homosexuelles et il sait qu’il n’assumerait pas de sortir avec un canon, c’est pour ça sans doute que sa copine est "moyenne"…

 

 

Il avoue – presque sans complexe – avoir pris 6 kilos en 8 ans de relation fidèle, mais, bien que cela ait quelques désagréments,  les salles de sports devraient n’être dévolues qu’aux célibataires et interdites aux plus de 50 ans.

 

C’est avec ce genre d’assertions, prouvées scientifiquement parce qu’il vit les situations dont il nous parle, qu’Alexis Macquart réussit à faire rire la salle du Petit Palais des Glaces.

 

Rien n’est jamais gratuit dans son texte, rien n’est jamais infondé, et surtout… rien n’est jamais méchant : c’est seulement cruellement vrai ! Le public réagit en miroir et au quart de tour, chacune des répliques touchant terriblement juste. Il est même parfois étonnant de voir les filles rirent aussi franchement, alors que le tableau n’est pas tendre. Mais Alexis Macquart est casé et fidèle : il ne cherche donc pas à préserver les potentielles midinettes pour les séduire à la sortie des Artistes. Et puis, il donne de bons conseils.

 

A se demander si, finalement, son spectacle ne devrait pas être remboursé par la Sécurité Sociale pour toutes les personnes ayant besoin d’une thérapie de couple, ou des difficultés relationnelles, ou ne sachant vraiment pas pourquoi il ou elle est encore célibataire.

 

Tel un slogan qui pourrait marcher pour la Présidentielle, Alexis Macquart nous a transmis sa révélation et le mantra qu’il faut garder à l’esprit face à la machinerie des comédies romantiques et autres contes de fées hollywoodiens : « il faut revoir vos exigences à la baisse » !

 

Pour son spectacle pourtant, ce n’est pas la règle qui s’applique : l’exigence est énorme tant au niveau du texte très percutant qu’au niveau de l’utilisation très subtile du comique de répétition. Par ailleurs, j’ai apprécié la véritable relation interactive qu’Alexis Macquart cherche à mettre en œuvre dès le début de son spectacle : il ne pose pas simplement des questions rhétoriques mais s’intéresse aux réponses… se retrouvant parfois pris à parti, sans se laisser démobiliser pour autant… mais sachant parfaitement maîtriser la situation cependant : ainsi, nous avons pu en apprendre beaucoup plus sur les personnages déguisés dans les allées de Disneyland… mais ça, c’est une autre histoire…

 


Jusqu'au 28/04/2012, tous les mardis, mercredis, vendredis et samedis à 21h30, Petit Palais, durée : 1h10

Plus d'informations : cliquez ici

 

 

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 15:05
philia-coffret_3730.jpgInvitez des amis et demandez-leur de vous parler de récits, d'écrire une histoire courte ou longue, en mots ou en bulles ;  d'inventer l'exposition idéale, des espaces inexplorés par la pensée où les mots se glissent dans les moindres interstices, et vous obtiendrez "Récits entre amis".  
 
 
Ce projet, qui a choisi de rompre avec la linéarité de la narration traditionnelle, a offert à des auteurs (de Paris, de Province, de France et d'ailleurs) de mettre en scène leurs mots à l'intérieur d'un coffret carré, pour lequel tout est réalisé de façon artisanale et manuelle (série numérotée) : Andreas B. Krueger, artiste et contributeur du projet, en est également devenu le Directeur Artistique afin de suivre les méandres, les dédales et labyrinthes des pensées de ces amis un peu spéciaux. Nous découvrons ainsi 15 chapitres en 15 pliages différents : chaque pliage, basé aussi sur la forme du carré, s'adapte à son chapitre, dans le but de bouleverser le sens de lecture conventionnel. Le "livre" se destructure pour devenir un objet interactif qui interroge le sens et les sens du lecteur.
 
 
Le résultat est surprenant, déroutant et jouissif : les bulles pétillent les unes après les autres comme dans une flûte de Champagne, picote la langue et les yeux, suscitant le rire, l'interrogation, la perplexité, mais surtout beaucoup de plaisir. Comme ce poème en 3D dont il faut trouver le plan de construction ;)
 
 
Parmi toutes les productions qui méritent chacune une attention particulière, ma préférence est allée plus spécialement à trois d'entre elles : "une fiction" d'Hélène Zimmer pour l'élégance de l'alliance entre le fond et la forme, la concision et la précision de la pensée qui en quelques lignes à peine nous fait rentrer et adhérer à cet univers très évocateur ; la lettre froissée d'Emilie Pitoiset ;  et "L'improbable banquet" de Noémie Stevens et Justine Lescroart, cette rencontre épatante entre Françoise Dolto, Joseph Staline, Winston Churchill, William Shakespeare et Mona Lisa : un vrai moment de bonheur !
                                                                   
  
philia-coffret_3710.jpg
  
                                                                 
 
Lison Noël, collaboratrice et chef d'orchestre de ce magnifique projet espère pouvoir en initier et accompagner d'autres au travers de l'association Big Machine Incorporated, sorte de boite de production interdisciplinaire. Lison est Doctorante en Lettres, plongée depuis longtemps dans le monde de l'art contemporain en collaborant auprès d'une commissaire d'exposition et rédactrice pour Paris Art. Elle finit sa thèse sur la réception du Nouveau Roman dans le milieu artistique new-yorkais.             
 
 
Récits entre amis est un projet d'édition collaboratif réalisé dans le cadre du cycle d'exposition Philia à la Maison des Arts de Malakoff pendant la saison 2010/2011. Voici une petite présentation vidéo :
 
 
Pour plus d'informations : www.recitsentreamis.com

Merci à Lison et Andreas pour le moment que nous avons partagé en novembre dernier et désolée pour mon retard dans la publication de ce billet qui a connu plusieurs contre-temps... et merci surtout pour ce très beau cadeau !
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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 18:30
affiche_au-cas-ou-je-n-aurais-pas-la-palme-d-or.JPGAllez savoir pourquoi, mais voir cet homme se passer de la crème Chantilly sur le visage m’a fait rire… Peut-être aussi parce que le commentaire fourni pour expliquer cet acte de transgression s’avère être : « cela fait longtemps que je n’ai pas tourné un film de fiction ». Et c’est bien le drame : imaginez un monde dans lequel les réalisateurs se réunissent à des séances des RA (les réalisateur anonymes) pour s’épancher sur le temps écoulé depuis la réalisation de leur dernier film ; et cela peut être long… Et pourtant, dans la salle, les éclats de rire fusent, libérateurs pour ceux confrontés à cette réalité, simplement spontanés comme un gimmik qui fonctionne pour le  spectateur non-initié.
 
 
 
Si l’on se réfère à La Fontaine, la tortue du film pourrait donner le ton : au rythme de 9mn/an en moyenne, il aura fallu 10 ans à Renaud Cohen pour sortir son 2ème long, comme on dit chez les réalisateurs. Ce film est un témoignage « à la Candide » de ce parcours du combattant que l’on doit affronter/subir pour aller au bout de ses rêves – comme le chante si bien JJG (Jean-Jacques Goldman).
 
 
 
 
 
« Au cas où je n’aurais pas la Palme d’Or » : comme le pense spontanément 99,99% des personnes interrogées, le titre du film est une pure trouvaille, un titre qui fait spontanément sourire et en même temps qui indique l’ambition absolue de son auteur. Tout réalisateur qui se respecte ne s’est-il jamais imaginé obtenir cet emblème mythique ? Et n’a-t-il pas déjà rédigé ce fameux discours qui devra rester dans les annales..? ;)
 
 
 
L’univers de ce « jeune » réalisateur de 45 ans est à la fois d’une naïveté déconcertante dans la poésie qu’il met à décrire son quotidien, et touchante de réalisme ; mais également entièrement doublé d’un univers créatif intense et d’une parfaite maîtrise technique. Le film est riche de trouvailles en termes de mise en scène, d’utilisation du flash–back très subtile (tout est dans la couleur de la tunique col Mao), des entrelacs savamment tissés entre réalité, fiction, réalité dans la fiction et fiction dans la réalité. La dernière image du film témoigne justement de cette boucle savamment orchestrée, de même que le scénario suit un cycle finalement proche de celui de la vie, à la façon d’une citation d’Epicure.
 
 
 
Avec un casting défiant toutes les logiques et pourtant juste, on trouve au final un film qui n’est pas sans évoquer les errances de la création et la façon dont on peut ou non utiliser sa vie comme propre matériau de son art. Cette avant-première* résonne pour moi avec la sortie du deuxième opus de Julie Delpy par exemple ou de façon plus lointaine aux échos d’un Woody Allen ou d’autres réalisateurs imbriquant leurs vies, leurs films et des films dans leurs films.
 
 
 
Ce mode labyrinthique pourtant ne nous perd pas et ne fait qu’éclairer tout en demi-teinte l’envers d’un décor souvent envié et qui attire par sa lumière. Les gens du métier y trouveront un miroir si peu déformant tandis que les spectateurs sauront l’accueillir comme une sorte de BD : le côté fortement improbable de l’ensemble et de l’ensemble des trouvailles incorporées donnent à ce film une bonne pâte qui ne demande qu’à être reconnue comme la signature d’un réalisateur confirmé et qui mériterait qu’on lui porte plus qu’une reconnaissance honorifique pour atteindre la plus large diffusion possible et rencontrer le public.
 
Si vous aimez le cinéma, vous aimerez ce film...
 
 
 
 
Rejoignez la page dédiée au film et découvrez la bande-annonce sur Facebook 
 
* j'ai vu ce film en avant-première en Mars... 
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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 22:09

 

Théâtre de La Grande Comédie

 

Tous les jours  pendant les vacances

 

Et sinon les mercredi,

samedi et dimanche en matinée

 

Renseignements

et réservations : 

cliquez ici

Imaginez qu’au lieu de partir avec Blanche-Neige, le Prince Charmant s’esquive avec la sorcière… Il faut réécrire toute l’histoire !

 

Grâce à l’aide d’Andersen et de Peter Pan, Blanche va parcourir la forêt magique afin de trouver un Prince de remplacement : pas évident quand tout va de travers et qu’elle se retrouve sur la route de la Belle au Bois Dormant, qui elle attend déjà depuis plus de 99 ans !

 

Avec une imagination débordante qui fait que petits et grands applaudissent, réagissent et rient aux éclats pendant 1h trépidante (grâce à la mise en scène de Thibault Martel), Cécile Jabinet décide de semer une belle pagaille dans nos histoires et nos souvenirs pour en créer de nouveaux un peu plus originaux.

 

Puisant aussi dans notre mémoire auditive, quelques beaux tableaux se trouvent soutenus par de belles références musicales. Si ma préférence va indéniablement à la battle (et pas seulement à cause de Michaël Jackson ;) ), j’adore aussi les touchants hommages par Gepetto et Pinocchio, le Petit Chaperon Rouge et Clochette, les fées et les ramoneurs  à tous les styles de danse (un grand bravo au chorégraphe Mathieu Hautot).

 

Petits et grands sauront apprécier de passer de la forêt enchantée à Broadway, du Capitaine Crochet au Loup, sans oublier quelques références à la téléréalité, le tout en costumes (Sonia Lazaro) et chapeauté, même si le Chat Botté n’a pas été convié au milieu de ce méli-mélo de contes de fées.

 

Les 10 comédiens/danseurs/chanteurs savent nous toucher simplement par la justesse de leurs dialogues, mimes ou chansons (avec aux manettes musicales Samuel B et Nicolas Jabinet) et nous embarquent pour un moment dans un monde où tout le monde souhaite comme Peter Pan, rester pour toujours un enfant…






Un grand merci à Thomas Lempire que j'ai découvert dans Goodbye Candide de m'avoir invitée à découvrir ce spectacle musical de très haut niveau (pour une fois que l'on ne prend pas les enfants pour des idiots) : il incarne un très touchant Andersen pour encore quelques représentations...

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 15:57

 Frankenstein

 

Frankenstein ne meurt jamais
 

De : Samuel Debure, Sophie-Anne Lecesne, Jean-Marie Lhomme
 

Mise en scène : Samuel Debure
 

Avec : Samuel Debure, Rémi Goutalier, Sophie-Anne Lecesne, Jean-Marie Lhomme

Que feriez-vous si vous pouviez tout recommencer depuis le debut et créer le Adam et l'Eve parfaits ? Peut-être pourriez-vous sauver le monde, défier la mort et surtout... vous faire plein d'argent !

 

Il est difficile, en ce 21ème siècle moderne, de résister aux sirènes de la notoriété. Mais il est encore plus dur de ne pas perpétuer une lourde hérédité...

 

S'appeler Einstein et n'être pas l'héritier d'Albert, mais de Franck est une responsabilité qu'il est difficile de prendre à la légère, surtout dans ce monde si superficiel...encore plus si son quotidien consiste à reconstituer la perfection esthétique en étant chirurgien....

 

Ce lourd dilemme est mis en dialogue et mis en scène de façon totalement drôle et loufoque par la joyeuse équipe de "Frankeinstein n'est pas mort" : avec talent nous voyons disjoncter un chirurgien esthétique, deux créatures d'outre-tombe et un Bourgmestre d'une ville perdue en Transylvanie. Ames sensibles s'abstenir, surtout si vous n'aimez pas les fermetures eclairs ("t'as pas dit zip" ;) ).

 

Si je connaissais déjà le talent indéniable de Sophie-Anne Lescesne, j'ai découvert avec grand plaisir qu'un "ouvreur" pouvait me bluffer avec juste trois mots (Rémi Goutalier), et qu'un physique peut en cacher un autre avec brio (Samuel Debure, Jean-Marie Lhomme)!

 

Dans cet univers "cas-aux-tics", le cerveau n'est pas toujours celui que l'on croit et le physique perd parfois de ses prérogratives : il est difficile pour la fatalité faite femme de choisir entre deux jeunes premiers aux yeux bleus, jusqu'à ce que l'un d'entre eux ne soit mis a l'index ;)

 

Les dialogues et la mise en scène vous font entrer sans réserve dans cet univers totalement barré mais suavement asaisonné de jolies références...

 

A voir d'urgence !  


PS : dimanche 26 février avait lieu la dernière au Théâtre de Ménilmontant, mais je vous tiens au courant dès que de nouvelles dates seront programmées ! 

 

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 09:12
lndfr.jpgAllez, avouez-le : depuis l’époque où l’on vous racontait des contes de fées et maintenant que vous êtes grands, vous en avez rêvé de ce conte fait pour adultes…



La Nuit des Flamants Roses incarne ce conte sans fées mais avec gestes (explicites) à ne pas mettre entre toutes les oreilles.



Partie sans a priori et a priori sans aucune indication, je me suis laissée embarquée pour cette île plus « hype » que Monac’ avec son Palace en Toc, mais identique à notre quotidien avec  « sa grande ville moche ». Au milieu de sa lutte des classes bien spécifique autour d’un lac protégeant l’espèce sacrée (ou la sacrée espèce, au choix) des Flamants Roses, un drame se noue la nuit du 30ème anniversaire du Roi…



Prenez les ingrédients de Cendrillon avec sa pantoufle de vair, la Belle au Bois Dormant qui se pique au rouet la nuit de ses 16 ans à cause du sort de Maléfice, un peu de Karl Marx et de son faux jumeau Groucho, un gros livre d’histoire et des illustrés pour adultes, quelques critiques anti et pro, et quelques touches du Rocky Horror Picture Show, assaisonnez le tout au rythme de la Bossa Nova, du Jazz et du Tango, et vous obtenez LE spectacle musical qu’il faut produire pour remonter le moral de la Nation !



Car, oui, Attention Talents !  




Sous la plume acérée de Franck Harscouët et la baguette inspirée de Vincent 2G prend vie le monde fantastique de l’Huhu-Dahu dont le langage particulier n’est pas sans nous rappeler le poète hurluberlu Raymond Devos, cet amoureux des mots et des glissements entre réalité et fiction… Cette friction du réel et de l’imaginaire s’incarne parfaitement  grâce au rôle de l’Historienne qui crée un lien des plus perturbants entre l’histoire qui nous est contée et le temps qui nous est compté au gré des pieds récités ou chantés par les comédiens… Faites gaffe au « choc mode », ça pardonne pas !



Cette expérimentation spatio-temporelle située à dessein dans le Triangle des Bermudes - ce mythe très pratique pour imaginer l’impossible, vient nous en apprendre plus sur la nature humaine, grâce notamment aux clichés véhiculés par les Arts Nobles (la littérature) et les Arts Nuls (la télé-rature) mais qui aboutissent de façon parfois inversement proportionnelle à des résultats surprenants (vous en saurez ainsi plus sur Isabelle Adjani, Weber, Céline et Jeanne Balibar,… entre autres).



Mais j’ai oublié de vous dire l’essentiel : on rit, d’un bout à l’autre c’est un feu d’artifice, une comédie et même la Comtesse - au rôle relativement vulgaire - est très classe ! J’ai swingué tout le long sur les rythmes syncopés et mes synapses se sont régalées à déchiffrer tous les sous-entendus dissimulés dans la langue fleurie des fleurons de la Flamingo Academy... Et il faut faire attention car cela va très vite…



Mais attention, derrière le titre lui-même, aucune allusion à des Belges Gays (il s’agit bien de Flamants et non pas de Flamands ;) ), même si le cuir rose bonbon du Roi  et son monologue peuvent prêter à confusion…



Cette comédie acidulée qui se moque d’elle-même et des travers du genre apporte un souffle décalé et rafraîchissant au pays du Musical.



A prescrire (et produire) d’urgence pour remonter le moral (de la troupe) !
 



PS : mention Très Bien pour le casting époustouflant et ébouriffant (et pas seulement pour le brushing de certains ;) ). J’ai eu plaisir à discuter avec eux à la fin de la représentation, et les transfigurations étaient à la hauteur de mes espérances : être capable d’incarner notamment la nigauderie à ce niveau de perfection pour le couple princier (Franck Jeuffroy & mention très spéciale pour Amala Landré), la folie douce pour l’Historienne (Sophie-Anne Lecesne) et crasse pour la Comtesse (Frédérique Lelaure), la mièvrerie mais aussi Piaf, Bourvil et bien d’autres pour Magda (Malaurie Duffaud),  la bigoterie salace pour Odile Toc (Franck Harscouët) et la nonchalante mélancolie d’un Roi over désabusé (Laurent Bàn) n’était pas une mince affaire ; enfin jouer le Maître de Cérémonie et lire les didascalies à haute voix, était un autre exercice qu’a su transformer Charles Lelaure tout en apportant une touche supplémentaire à la folle ambiance générale.



Au piano Vincent 2G, le compositeur de l’ensemble fut également remarqué pour sa queue de pie et remarquable par son incarnation de l’amoureux transi, et accompagné de main de maître par Haykel Skouri (percussions, guitare, clarinette).



 
PS 2 : ai-je besoin de le préciser.. ? Il ne s’agissait QUE d’une lecture, très efficacement mise en espace par Jean-Baptiste Arnal ; et à en voir le potentiel, imaginez si on leur ajoute des costumes et des décors ;)




 
Retrouvez La Nuit des Flamants Roses sur Facebook en cliquant ici
 
 
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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 10:03

Pour que vive les légendes, il faut les raconter, encore et encore... Amatrice de bière, j'avoue ne m'être jamais intéressée à l'inventeur de cette bière si particulière qu'est la Guinness... et pourtant, il y a tellement de choses à apprendre !

 

Aussi, il était nécessaire que la France rallie la Confrérie des Pays qui Fêtent le "Arthur's Day", qui n'a rien à voir ni avec les Chevaliers de la Table Ronde, ni avec un animateur de radio ;)

 

 

Pour pouvoir me retrouver à bord de l'"arthur Guinness Boat", il a fallu un concours de circonstances assez bien synchronisées je dois l'avouer. Je venais tout juste de décider d'ajouter un de mes contacts Twitter en ami sur Facebook, et c'est en remontant le fil de son mur que je tombe sur une information énigmatique : "Assistera à l'Arthur Guinness Day, bonne soirée en vue !"...  tout en partageant gentiment le lien vers... une page concours sur le blog de... "La Fille du Rock" qui porte le nom d'une fée Celtique... comme par hasard... la soeur d'Arthur (le Roi)... Morgane. ;) Vu la difficulté de la question (dîtes-moi quel est votre type de bière préféré (blonde, brune, à carreaux etc)), je me suis risquée à participer : j'ai bien fait, vu que j'ai gagné le sésame tant espéré !

 

La péniche, arrimée face à la Tour Eiffel, au pied du Trocadéro, avait été mise aux couleurs de Guinness ; et pour se mettre dans l'ambiance, un joli chapeau (non pas le chapeau de lutin de la Saint Patrick ;)) nous était gentiment offert à l'arrivée. Le groupe engagé pour la soirée (et qui n'a pas de nom...) a vraiment contribué a mettre une bonne ambiance, même si l'attroupement s'est massivement porté sur le ponton, vu la douceur de l'air, petite cerise sur le gâteau d'anniversaire de la soirée !

 

J'ai été curieuse de savoir comment les 150 autres privilégiés étaient arrivés sur cette péniche et le dispositif mis en place est vraiment original : Guinness a donné rendez-vous à ses consommateurs dans l’un des 43 pubs et bars branchés (partout en France) et des hôtesses Guinness se sont déplacées avec un iPad pour faire participer les consommateurs à un quizz sur la marque. Parmi les bonnes réponses à ce quizz, un tirage au sort a été effectué. Les 150 gagnants étaient donc conviés hier soir...

 

Il fallait néanmoins être à l'heure, car à un certain moment, la péniche a largué les amarres pour une croisière sur la Seine. Afin de dérider les plus coincés, une "animation photo" était proposée : poser sur fond vert devant un photographe qui vous incrustait ensuite devant une foule en délire... ou comment devenir célèbre en instantané !

 

J'ai pu savourer l'un des cocktails proposer, un Shandy : juste de la limonade ajoutée à la Guinness... sacrilège pour les puristes, mais il est vrai que cela atténue un peu l'amertume et pour une fois, ce n'était pas désagréable de faire une entorse aux vieilles coutumes...

 

MAIS SINON, QU'AI-JE APPRIS ?

 

Ayant quitté assez précipitamment l'espace VIP faute d'ambiance endiablée (sorry), je n'ai pas discuté avec le Maître Brasseur, ni tester la table pression... Mais je me suis rattrapée cette nuit en rentrant, en visitant Wikipédia et le site très bien documenté de la marque... et j'ai récupéré le Dossier de Presse auprès d'une de nos charmantes RP.

 

Ainsi donc, la légendaire Guinness propose une "Table Pression" qui vient s'adjoindre les petites subtilités des nouvelles technologies : "cette table pression "Tirez votre propre pinte"  [« Pour Your Own Pint (PYOP) » en V.O] propose aux buveurs de sélectionner au bar la bière de leur choix et de prépayer leurs consommations, tandis que le gérant programme la table à distance, via un système Wi-fi. Afin de garantir une consommation responsable, le tirage de la bière peut‐être stoppé à tout moment en cas d’abus. Disponible dans 16 pubs et bars branchés à travers la France : Strasbourg, Dijon, Lille, Bordeaux, Le Mans, Clermont‐Ferrand, Marseille, Tours, Lorient, Metz, Brest, Saint‐Brieuc, Pau, Nice, Hossegor, vous pourrez tenter l'expérience près de chez vous.

 

Pourtant, les vrais amateurs de Guinness vous diront que pour tirer une pinte de cette bière, il faut bien s'y connaître car c'est Arthur lui-même qui a inauguré une tradition, qu'il faudrait tout de même et connaître, et respecter :

 

"Une légende veut que le service en deux temps de la guinness ait une origine religieuse. Arthur Guinness aurait commencé à se servir quand sonna l'heure des vêpres (prière durant laquelle on stoppe toute activité pour le recueillement). Il du s'arrêter de remplir sa pinte pour ne reprendre que quelques minutes plus tard. Sa Guinness lui sembla meilleure, et généralisa cette méthode de service en deux temps." 

[Wikipedia]

 

Ainsi, une Guinness

 

"a [également] besoin d'une tireuse spécifique à azote afin d'être servie à la pression (les autres bières utilisant principalement du dioxyde de carbone). L'action de l'azote exige plus de temps que le dioxyde de carbone et forme de plus petites bulles. Ces bulles forment une mousse dense, crémeuse et relativement persistante. Selon les « règles » du service d'une Guinness, une pinte (environ 50 cl) demande près de 2 minutes (119,5 secondes selon la brasserie[1]) pour être tirée, cela en grande partie dû au fait que les barmans doivent remplir tout d'abord la pinte à 70-80%, attendre que les bulles se stabilisent et que le chapeau de crème redescende avant de terminer de servir la pinte[20]. Cette règle est principalement observée en Irlande et il est relativement courant que les touristes de passage commencent à boire leur pinte alors que leur verre n'est pas encore complètement rempli, provoquant ainsi l'hilarité des habitués[20]. La brasserie Guinness a d'ailleurs beaucoup communiqué sur le fait que « de bonnes choses viennent à ceux qui attendent » ("good things come to those who wait").

Selon une tradition, il est dit que lorsqu'une Guinness est servie à la pression, on doit pouvoir dessiner un trèfle (symbole national irlandais) dans la mousse car celle-ci doit être épaisse. Si le trèfle s'efface ou qu'il est impossible d'en faire un, le client peut, s'il le veut, ne pas payer sa Guinness."

 [Wikipedia]

 

Au-delà de ces subtilités de "tirage", l'histoire de cette marque est très bien racontée sur le site via une foule de petites anecdotes savoureuses, même si c'est encore sur Wikipedia que j'ai ainsi appris l'origine du fameux Guinness Book :

 

Le Guinness book : L'entreprise Guinness est à l'origine du Livre Guinness des records qui recense des milliers de records. Lors d'une partie de chasse en 1951, Sir Hugh Beaver (directeur de la brasserie Guinness) fut entraîné dans un débat pour savoir d'entre le pluvier doré et le tétras, lequel volait le plus vite. Se rendant compte qu'il était alors impossible de le savoir, même en consultant des ouvrages de référence, il lui vint à l'esprit qu'un livre qui apporterait des réponses aux discussions ayant lieu dans les 81 400 pubs de Grande-Bretagne et d'Irlande aurait un énorme succès[28].

[Wikipedia]

 

On apprend néanmoins sur le site, l'arrivée de la harpe dans le logo, devenue emblématique : "en 1862, on adopte l'étiquette de la marque sur les bières - l'étiquette d'un buffle en ovale avec la harpe et la signature d'Arthur Guinness. La harpe est enregistrée comme marque de commerce en 1876" ; et la naissance du premier cocktail : "en 1861, alors que les habitants de la ville de Londres sont en deuil suite à la mort d'Albert, le prince consort, un serveur au club Brookes a une idée inédite. Selon la légende, il décide que même le champagne se doit d'être en deuil et il le mélange donc à de la Guinness Extra Stout. Il vient donc d'inventer le "Black Velvet", un cocktail encore populaire de nos jours".

 

Quant au Shandy que j'ai bu, son origine - tout à fait d'actualité en ce Championnat du Monde de Rugby - viendrait d'après Wikipedia d'une trouvaille de l'équipe de rugby de Nouvelle-Zélande qui pendant une tournée à travers le monde "aurait commandé après un match de la Guinness avec de la limonade à la place d'un panaché (bière blonde + limonade). L'équipe trouva le mélange très rafraîchissant. Certains pensent qu'il s'agit de l'origine de leur surnom, les All Blacks, mais cela est peu probable".

 

Cette soirée aura donc été rafraîchissante ET enrichissante : vivement la Saint Patrick !!!

 

 

 

L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTE

  guinness

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 22:32

goodbye_candide-2.jpgIl y a un plaisir évident à voir naître et grandir un projet... Goodbye Candide, cela fait un peu plus d'un an que Vincent m'en a parlé pour la première fois... Vincent que j'ai rencontré parce qu'il connaissait Laurent, mais ça, c'est une autre histoire...

 

Vincent Piccerelle est un touche à tout, pas un dispersé, non, juste un multi-talent qui sait porter de beaux projets.

 

La première fois qu'il m'a dit adapter Candide au théâtre, je me suis vraiment demandé comment cela serait fait, d'autant que j'aime beaucoup ce conte philisophique. J'ai déjà rapporté ici le plaisir évident que la lecture m'avait déjà donné. Depuis, une seconde lecture a eu lieu qui n'a pas démenti le comique du texte et la qualité du casting. Alors j'ai compté les jours jusqu'à la première qui a été délivrée, enfin, la semaine dernière.

 

La co-écriture de Vincent et d'Anthony Pierrin pétille dans la bouche et provoque de sains éclats de rires : il fallait déjà comprendre toute la subtilité du texte d'origine pour oser le détourner savamment en une folie théâtrale pour laquelle à peine 6 comparses jouent plus d'une vingtaine de rôles... Il y a un équilibre absolu entre la maîtrise d'une certaine schizophrénie (voir un syndrome de multipersonalité) et celle du rythme imposé par le timing serré et imposé par le Théâtre Clavel : 1h10 pas une minute de plus ! *

 

Le voyage est assuré : un tour du monde en couleurs, accents et musique ! Car une des entorses majeure faite au genre - en dehors de la langue - vient de l'insertion à certains moments choisis de morceaux musicaux tout autant sélectionnés pour leur à-propos (et composées en grande majorité par William Laubé).

 

La beauté vient aussi de l'évolution perceptible et poignante de nos personnages principaux : Cunégonde (transfigurée par Adeline Belloc) jolie ballerine aérienne qui vire progressivement vers une "like a virgin attitude" avant de sombrer dans la folie, tandis que "son" Candide (totalement incarné de façon burlesque par Anthony Pierrin) deviendra de timide puceau amoureux, un pervers sado-maso totalement maitre de son destin...

 

J'ai une tendresse particulière pour Martin et Pangloss qui sont finalement bien proches : ils sont contemplatifs plus qu'acteurs, mais terriblement bien interprétés par Thomas Lempire et Didier Lafaye. 

 

La mention très spéciale va à l'interprétation magistrale de "la vieille" campée par une Helen si sensuelle le temps d'un tango chez la Marquise un peu trop accro à la "coco" : la métamorphose est de taille !

 

Les entrelacs et entrechats sont si bien maîtrisés qu'il est parfois délicat de séparer le texte original de l'ivresse des bacchanales de nos hardis auteurs... Le plaisir du mot, du "bon mot", du "beau mot" est là et se transmet à la salle qui réagit souvent en riant aux éclats... car les transpositions sont audacieuses avec des clins d'oeil à de grands classiques et de subtils mélanges entre les époques... "Le diable se cache dans les détails" (et s'habille en Dior et non pas en Prada ;) ), entre un beau travail de mime, une voix-off qui surgit des tréfonds d'un bateau pirate (Richard Darbois) et un raccord maquillage qui fait son effet...

 

Le tout est soutenu par la savante scénographie de Juliette Azzopardi et les éclairages créés par Jacques Rouveyrollis (assisté de Jessica Duclos) . L'affiche est due au talent de Yohann Elizabeth-Paderna.

 

Bien sûr, l'édifice ne tiendrait pas sans Vincent à la fois à la mise en scène et sur scène de façon inoubliable en pétillant Cacambô !

 

La satire reste totalement actuelle et est joliment actualisée grâce à la Compagnie des Evadés.

La magie opère dans un vrai moment de théâtre qui fait penser à la commedia dell'arte...

En un mot : bravo !  Bien joué !

 

 


A ne rater sous aucun prétexte les jeudi, vendredi et samedi à 20h au Théâtre Clavel (M° Pyrénées)

Vous pouvez réserver sur Billet Reduc : http://www.billetreduc.com/56088/evt.htm 

  

Retrouvez les INCONTOURNABLES portraits des personnages en vidéo sur YouTube : http://www.youtube.com/user/lacompagniedesevades

 

* Je ne peux souhaiter qu'une chose de plus : un succès tel qu'ils puissent jouer ensuite la pièce en full-length ;) 

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 15:58

Voilà, je l'ai fait... J'ai résisté des années, mais j'ai fini par craquer. Bon, j'ai fait un effort, au rayon diététique, mes yeux se sont d'abord posés sur la "pâte à tartiner au spéculoos"... mais je me suis dit que ça faisait un peu too much, alors, quand j'ai vu les Spéculoos à l'épeautre et au sucre de canne Céréal bio , je me suis dit que ce serait toujours un moindre mal...

 

Ce goût là reste pour moi associé à mon premier stage en agence, "La Troisième Agence".

 

Durant cet été 1993, j'ai non seulement fait mes armes en RP, mais j'ai surtout eu la chance de faire partie d'une équipe géniale, qui m'a fait confiance.  Ah oui, c'était aussi ma première rencontre avec un Mac... ça ne s'est pas très bien passé ;)

 

J'ai principalement géré trois budgets à cette époque : le lancement d'un nouveau produit bancaire pour la Caisse d'Epargne Ile-de-France Nord, mais pour eux j'ai surtout accompagné le skipper Franck Proffit pour le Tour de France à la Voile et enfin le Conseil Général pour l'opération "Jardins en Val d'Oise".

 

Nous travaillions dur et en observant les habitudes, j'ai remarqué une petite tradition : chacun son tour quelqu'un pensait à apporter quelque chose pour le petit-déj ou la pause café. C'est ainsi que j'ai découvert les Spéculoos. Du coup, je me chargeais du réapprovisionnement ou sur la route du matin, j'adorais acheter des chouquettes ou des fruits pour commencer la journée en douceur. C'était l'été et j'avais le bonheur de travailler rue des Taillandiers dans le 11ème, arpentant la rue de la Roquette matin et soir et déjeunant dans les petits restos qui parsèment le quartier.

 

Pour les besoins du catalogue de l'opération "Jardins en Val d'Oise" j'ai aussi eu le plaisir de découvrir la Bibliothèque Forney et d'accéder à des documents anciens extraordinaires ! Moi qui étais (ça c'est un de mes regrets d'addict-web) un vrai rat de bibliothèque, je me suis régalée...

 

J'avais été heureuse d'avoir permis aux responsables de l'agence de partir en vacances et de me voir confier les clefs ; et j'ai découvert un monde merveilleux au niveau de la photo et de l'impression en travaillant aux côtés de spécialistes "de la vieille école"...

 

Cette première expérience en agence après toutes mes expériences en entreprise m'a sûrement instillé le virus de l'indépendance et de "l'esprit d'agence", cette efferverscence, cet esprit d'équipe capable d'exister au-delà de la réunion de très fortes personnalités et d'un haut niveau de compétences...

 

Il va falloir que je trouve le temps de prendre un café avec mon responsable de l'époque : retrouvé depuis un moment grâce à Facebook, il m'a lancé l'invitation et je n'ai pas encore eu le bonheur d'organiser ces retrouvailles... qui a dit qu'à Paris nous étions de façon très "stylée" et caractéristique (caricaturale ?) surbookés en permanence ?  ;) Ca me fait penser que je dois également aller à La Rochelle voir mon beau skipper que je n'ai jamais rencontré...

 

 

 

 

 

 

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 15:40

bruno.jpgLa vie passe à une telle vitesse que si l'on ne prend pas le temps de s'arrêter et de remonter en arrière, on n'apprend jamais ni de ses réussites, ni de ses erreurs.

 

Le nouvel album de Bruno Bazinet nous offre un voyage qui se construit sur les  vagues plus ou moins agitées de sa route.

 

Remplis d'énergie positive, à la façon d'un voyage initiatique, les messages délivrés ne sont là que pour nous porter plus haut :

 

Je cherche en moi la clé de mes trésors / il faut oser rencontrer l'inconnu / je sais qu'on peut guérir l'âme et le corps / alors j'imagine / avant je me cachais, j'avais peur de mourir / je ne savais pas jusqu'à Laure

Jour après jour je poursuis mon chemin, en essayant enfin d'atteindre mon île / passe l'amour de tes mains à mes mains des impressions et des images défilent

Je n'ai plus peur et mon coeur est tranquille et je m'élance dans les voyages subtils.

 

 

Rythmé par de très belles percussions, les nouveaux et "anciens" titres revisités - comme "à tir d'ailes" par exemple, nous balancent plus ou moins rapidement pour nous faire prendre conscience des "p'tits bonheurs" (un de mes titres préférés).

 

C'est un album riche et rare, précieux en somme, comme une pluie d'étoiles filantes une nuit d'été.

 

C'est un long et beau voyage que l'on souhaite partager avec lui encore longtemps...

 


 

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Acheter l'album en ligne sur le site du label Musique Légère

 

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