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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 21:23

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Il  y a d’abord le décor, la lumière, les costumes : le voyage peut commencer. A l’instar de cette roulotte et de ces saltimbanques, nous embarquons pour un voyage dans le temps et dans le son, vivant un étrange songe… qui sera beaucoup trop court.

 

Sleepin’ Bee est la chanson par laquelle les Américains ont découvert Barbra Streisand à la télé en 1961 mais la chanson existait déjà depuis longtemps et apparaissait dans le musical « House of Flowers ». Chanson éponyme du spectacle, Sleepin’ Bee parle d’amour.

 

Ce tour de chant, qui relève du tour de force, est une preuve d’amour rendant hommage aux titres chantés par Barbra Streisand et notamment à ceux qui évoquent la nostalgie d’un « old good Broadway ».

 

Sleepin’ Bee rend hommage à des œuvres plus ou moins connues en offrant également une toute nouvelle vie à ces bons vieux standards : chaque titre a été revisité et réorchestré de façon totalement originale pour sonner et swinguer, pour notre plus grand plaisir. Ainsi, les interprètes de talent réunis pour l’occasion peuvent se les approprier pleinement et se glisser dedans comme dans une seconde peau.

 

Derrière cette œuvre, il y a le rêve d’un homme, Franck Harscouët, « multi-talented », qui a eu l’idée originale, qui a conçu le spectacle et a su choisir les talents qui l’accompagnent dans cette aventure. Le mélange est savamment dosé et les perles s’assemblent pour former un collier de toute beauté.

 

Aux voix, Philippe d’Avilla - que je connaissais déjà – reste surprenant dans les palettes qu’il peut encore explorer et nous offrir en cadeau par la justesse et la beauté de ses interprétations, très agréable support en chœurs et belle harmonie dans les différents morceaux à plusieurs. Une belle surprise d’entendre Haykel Skouri, multi-instrumentiste de talent que je connaissais également, dans un exercice vocal de tout premier ordre, faisant swinguer toute la salle sur « I got rythm ». Et puis viennent les découvertes d’un joli trio féminin : Amala Landré, Malaurie Duffaud et Astou Malva Gueye, la surprenante benjamine. Avec leur force et leur fragilité chacune a su incarner les différentes héroïnes de ces chansons et de ce spectacle. Amala ouvrant le bal avec sa belle voix posée, plus oiseau qu’abeille ; Malaurie avec des couleurs tirant parfois sur le lyrique et Astou avec une puissance et un groove parfaitement maîtrisés.

 

A la musique, Christophe Houssin, « chef » de cet orchestre rebelle et passionné, auquel on doit les merveilleuses réinventions des titres et qui joue en live principalement aux claviers, aux guitares le talentueux Julien le Nagard et à la batterie/basse/clarinette Haykel Skouri, déjà cité.

 

Sans oublier « dans l’ombre » Miranda Crispin à la direction vocale, Sébastien Savin aux chorégraphies, Stéphane Delaurent aux costumes (une garde-robe à rendre jalouse ;) ), aux décors Sébastien Barbaud et aux lumières Eric Charansol.

 

J’ai chanté, j’ai dansé et j’ai pleuré accompagnant ce périple rempli d’émotions ! Il faut que ce spectacle vive pour continuer à faire vibrer ce son si prenant et touchant !  Un vrai « Broadway sur Seine » qui n’a rien à envier aux Américains !

 

 


Retrouver Sleepin' Bee sur Facebook : https://www.facebook.com/SleepinBeeMusical

Les dernières places pour la séance de ce lundi 31 mars sont à décrocher sur
www.theatre-michel.fr ou par téléphone au 01 42 65 35 02. 

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