Il existe un endroit tel que vous pouvez y contempler la folie des hommes...
A l'abri des 3 chênes, vous pouvez rencontrer un homme qui va accoucher de l'univers, pour peu qu'on lui tienne la main et qu'on l'assiste, que l'on y croit autant que lui.
Vous pouvez aussi peindre votre plus beau rêve, celui de votre liberté qui ne ressemble pourtant que rarement à la conception de l'autre... sauf quand les fils se touchent entre Max et Lula. Il y a des coups de foudre qui arrivent comme des coups de pinceau...
Comme dans les contes de fées, il y aura aussi des méchants pour les séparer : un Jeannot qui n'a rien d'un gentil lapin comme chez Alice, un Dr Monceau qui n'a rien d'aussi charmant que le parc du même nom et une a-mère cupide et perfide.
Pour l'instant, nous ne savons pas la fin, faute de production.
La lecture des « Instants Volés » de Cyrille Garit, dans le cadre des Découvertes Diva, fait partie des instants de grâce auxquels il fait plaisir d'assister, quand le texte échappe à l'auteur et s'envole vers le public qui le prend en plein cœur.
C'est avec beaucoup de talent que cette pièce est servie par les souvent « méchants » Laurent Viel et Isabelle Ferron (incarnant plusieurs rôles avec une rare maestria) et les touchants amoureux Marie Orlandi et Joseph-Emmanuel Biscardi (même leurs noms de famille riment, on pourrait croire que c'était prédestiné ! ).
La musique de Stève Perrin, interprétée toute en finesse par Jibril Caratini-Sotto et Frédéric Debraine– toute aussi présente et importante dans ce huis-clos – comporte la palette d'émotions nécessaires pour faire vibrer tout ce que les mots de Cyrille Garit seuls ne pouvaient dire.
Avec un très bel équilibre, renforcé par la mise en scène de Jean-Charles Mouveaux-Mayeur, « Les Instants Volés » nous balance entre le rouge sang de la passion, de l'amour, de l'aveuglement et le noir du désespoir et du mystère ; mais sans jamais oublier de saupoudrer l'ensemble de l'humour et de la dérision propres à désamorcer bien des situations.
Le sujet de la pièce ? Mais je vous l'ai déjà dit : la folie... Curieusement, comme souvent, on peut facilement confondre les patients et les soignants, la limite étant tellement fine parfois... et puis nous la frôlons tous un jour où l'autre : nous connaissons tous ces peurs, ces angoisses, ces freins, ces vertiges, ces doutes, ces hésitations... le mal-être est juste souvent trop insoutenable plus pour certains que pour d'autres, au point que l'on vous enferme pour vous substituer au regard des autres et à vous-même... Pourtant, le mal de vivre se soigne parfois, pour peu que l'on sache encore être capable de reconnaître au loin une pâle lueur d'espoir,,,
découvrez quelques extraits musicaux sur le myspace : http://www.myspace.com/lesinstantsvoles