Bonjour, je me présente : Tiffany Assouline.
J'ai décidé depuis presque toujours d'être artiste et depuis l'âge de 15 ans de travailler dans la communication... Depuis, j'ai travaillé dur pour être l'un et faire l'autre.
Après un Bac Scientifique (une erreur ? pas vraiment, cela m'a dotée de la notion de rigueur et d'exactitude dont tout être humain a besoin pour garder un peu les pieds sur terre ;), j'ai entrepris mes (longues) études. En attendant la rentrée, ayant enfin l'âge légal, j'ai commencé à côtoyer le monde du travail dans l'Interim en secrétariat, que j'ai pratiqué pendant la durée de mes vacances scolaires pendant mes études.
Acceptée au CELSA, une des plus prestigieuses école de communication et de journalisme, j'y ai suivi le cursus de DEUG de Lettres appliquées à la Communication et à la médiation culturelle. Les options que j'ai choisi ont été : expression écrite et orale, gestion et comptabilité, et civilisation européenne.
C'est à cette époque que j'ai réalisé un rêve d'enfant qui me tenaillait depuis l'âge de 9 ans : créer mon propre journal. J'ai même failli créer ma propre société de presse, ayant appris en cours qu'il suffisait d'un capital de 2000 FF, somme dont je disposais comme économie ! Le seul hic, comme me l'a gentiment précisé mon papa : je n'étais pas majeure... ;) J'ai donc créé ce journal qui vécut 4 ans : L'AMALGAME, journal de libre expression. Mes camarades de classe tous aspirants communicants et pour la plupart aspirants journalistes ont été enthousisasmés et ont collaboré de main de maître à ce magnifique projet. Pour ma part j'y ai fait mes débuts de Rédactrice en Chef, secrétaire de rédaction, maquettiste, ... Je ne savais pas à quel point tout cela me serait utile par la suite... mais surtout j'ai appris quelque chose d'extraordinaire : il est parfois possible de réaliser ses rêves !
Pour preuve, c'est également pendant ces années que j'ai monté mon premier spectacle : une reprise de Starmania, l'oeuvre de Michel Berger et Luc Plamondon, à l'occasion de la fête de la jeunesse 1994. Avec comme complice de toujours ma petite soeur de 2 ans ma cadette, des amis, des camarades de classe et des professionnels, cela a été une aventure d'une année entière pour une représentation unique. Nous avons eu la chance d'être sélectionnés par l'émission de CANAL PLUS '24 heures' qui nous a suivis le jour de la représentation. Nous avons eu également le plaisir inoui de nous voir proposé au sortir de l'aventure un contrat pour une semaine de représentations... ce qui n'a pas eu lieu car les professionnels qui nous avaient rejoint le temps d'une apparition, étaient sous contrat par ailleurs... Néanmoins, c'est à cette occasion que j'ai gagné mes galons d'artiste reconnue ;)
Le CELSA proposait un véritable apprentissage du monde du travail, avec chaque année un stage à effectuer. Le premier constituait une découverte du monde de l'entreprise, pour ma part j'ai eu la chance de le faire dans un milieu qui me faisait rêver depuis toute petite : une maison de couture connue en prêt-à-porter (Gérard Pasquier), où j'ai décelé en moi, déjà à l'époque, une capacité à apprendre, à analyser les situations et faire des propositions. Le deuxième stage plus pratique a constitué ma première expérience en agence de communication (La Troisième Agence) sur un poste de Relations Presse/Relations Publiques.
Au sortir de mon DEUG j'ai tenté d'intégrer l'école pour un deuxième cycle, mais ayant réussi l'écrit, j'ai été recalée à l'oral, car j'ai osé répondre - alors que j'aspirais à devenir une communicante professionnelle - que je ne pourrai pas rester travailler dans une mairie, si le nouveau maire ne partageait pas mes opinions politiques...
C'est peut-être cela qui m'a 'destinée' par la suite à intégrer le cursus de Licence- Maîtrise des Sciences de l'Information et de la Communication mention Communication Politique et Publique de l'Université Paris XII... Nous avions la chance d'être d'office journalistes stagiaires dans le journal institutionnel de la Fac 'REGARDS'. Par la suite, j'ai participé avec un ami à la création d'un supplément étudiant 'L'écho du Campus'.
C'est à cette époque que ma 'conscience citoyenne' s'est réveillée. C'était les grands débuts de la démocratie locale, et le Maire de ma ville souhaitait se rapprocher des "jeunes". Il nous a lancé le défi de faire des propositions pour la création d'un Conseil Jeune. Avec plusieurs amis et d'autres, nous avons créé l'association Objectif Jeunes et monter le projet pour le soumettre ensuite en assemblée plénière. Ce fut une expérience enrichissante, d'autant qu'elle a montrée clairement que "les jeunes" souhaitaient n'être que des citoyens comme les autres et avoir le droit de participer pleinement à la vie de la cité... et ne pas être limités dans ce genre de pis-aller. Par la suite je me suis engagée auprès du Comité des Citoyens pour apprendre, réfléchir et informer sur la mise en oeuvre de la démocratie locale. J'y ai été membre du Conseil d'Administration, Rédactrice en Chef et maquettiste pendant 5 ans. Je côtoyais des personnes très différentes qui m'ont beaucoup enrichie.
Pendant mon cursus de Licence-Maîtrise, j'ai parfait mes débuts de maquettiste, en suivant l'option Imprimerie/PAO. Voyant mon avance, mon professeur m'a promue aide-formatrice. J'ai créé pour les 2 années les maquettes et réalisé les trombinoscopes. Nous avons eu l'occasion de nous essayer à tous les supports, y compris la vidéo en couvrant les 50 ans du journal Le Monde, mais aussi en abordant le travail très particulier de rédaction de synopsis et de story-board. J'ai également suivi l'option "Technologies et langage des médias" qui nous a notamment appris le décryptage d'image (sémiologie), afin de mieux savoir rédiger et créer des messages.
Ces deux années ont été également très actives pour moi du point de vue artistique.
L'Université était en partenariat avec la Maison des Arts de Créteil. Pour les étudiants intéressés, il était possible de suivre un atelier intitulé Théâtre de A à Z : le principe reposait sur le fait de rencontrer l'équipe des spectacles à l'affiche pendant la saison avant la représentation, d'assister à une représentation et à les revoir ensuite. Cela m'a permis de me familiariser encore plus avec ma 2ème famille, le monde du spectacle. Il a été proposé à la fin de cet atelier à ceux qui le souhaitait d'être stagiaires sur le Festival EXIT, art et technologie, qu'organise la MAC chaque année, en étant guide-animateur sur les installation du Parcours Nouvelles Technologies. C'est ainsi que j'ai rencontré le directeur de la production du Festival d'Automne à Paris avec lequel j'ai collaboré les trois années suivantes pour les expositions programmées par ce festival à la Chapelle de l'Hôpital Salpêtrière à chaque édition. J'ai également participé au festival EXIT l'année suivante.
Pendant ces 2 années de Fac, j'ai également suivi régulièrement un cours de dessin et un cours de théâtre et j'ai monté ma première création pour la fête de la jeunesse en 1995. A partir d'une idée originale que j'ai proposé en quelques lignes au comité d'organisation, j'ai du développer en quelques mois l'histoire complète de mon spectacle. Variations sur le T'AIME, proposait un spectacle en deux parties : la première relevait le défi de raconter une histoire d'amour du début à la fin en enchaînant des chansons d'amour, connues ou écrites par moi ; la deuxième partie montrait un possible envers du décor d'une émission radio de dédicace de chansons d'amour, où l'animatrice se moquait de toute cette "guimauve"... Véritable proposition, ce spectacle qui arrivait quelques années avant les débuts des spectacles musicaux "à la mode" en France, a connu un début difficile face au public, peu habitué, mais s'est bien fini... un succès d'estime pour moi-même offert par le public !
Pendant les vacances d'été, après mon spectacle et avant d'entrer en Maîtrise, j'ai eu l'occasion de signer mon premier contrat de travail dans mon domaine avec une agence de communication événementiel (un rêve pour moi mêlant communication et arts) en tant qu'Assistante de Production chez Long Distance.
Pour les besoins de mon mémoire de Maîtrise, je devais effectuer un stage et rédiger un mémoire ayant lien avec la communication politique et publique... Mes aspirations artistiques étant très présentes, je n'ai pas pu résister à l'appel de l'association Plein Fard qui développait le projet "Femmes Mythiques/ Legendary Women" sous l'égide de l'UNESCO... Une aventure humaine fabuleuse qui couronnait mon cursus universitaire et mes ambitions culturelles...
Moi qui ne pensait pas faire de longues études (souhaitant devenir comédienne, mes parents "m'ont eue" avec le fameux "passe ton Bac d'abord"...), au sortir de ma Maîtrise, j'ai eu l'idée de faire des recherches pour les DESS et DEA... Je souhaitais pouvoir (enfin ?) donner libre cours entièrement à ma fibre artistique dans le contexte carré des études... Tentée un temps par un DEA d'études théâtrales dirigé par Monsieur Robert Abirached à l'Université de Paris X-Nanterre, j'ai découvert que cette même Fac et ce même Monsieur, proposaient un DESS de Consultant Culturel... un titre de rêve pour une future professionnelle comme moi ! J'ai donc postulé... et reçu mon intégration - j'avais été acceptée sur liste d'attente - le lendemain de mon inscription à l'ANPE... ouf ! sauvée !!
Ces deux années - une année de formation + une année de stage/mémoire/soutenance - m'ont apporté les outils de conception, mise en oeuvre et d'évaluation de projet. Encadrés par de véritables pointures du monde de la Culture, nous en avons appris les différents aspects et avons travaillé sur des cas d'école très concrets.
Ce DESS avait la spécificité d'être rattaché à l'unité de Sociologie, ce qui nous a apporté des fondements profonds sur l'apprehension de l'environnement social propre à chaque projet culturel, avec une spécificité qui a son importance : l'évaluation des publics. Nous avons ainsi appris à mettre en place, réaliser et analyser des enquêtes de publics pour servir différents objectifs.
Pendant notre année de formation, nous avons travaillé pour le compte du Musée National des Arts et Traditions Populaires afin de jeter un regard croisé sur les publics de l'exposition permanente et de deux expositions temporaires, afin de déceler les forces et les faiblesses de cette structure, pour qu'elle puisse ensuite répondre de façon appropriée aux réelles attentes de ses publics.
Dans le cadre de mon mémoire de fin d'études, j'ai réalisé une enquête de public et d'image pour le compte du Théâtre International de Langue Française (rebaptisé depuis le Tarmac).
Les perspectives ouvertes par mon mémoire m'ont laissée envisager un temps de tenter de rejoindre le DEA d'études théâtrales, mais mon projet n'a pas trouvé de financement (analyse comparative des expressions théatrales en langue française dans le monde francophone : Québec, Afrique, Asie), malgré l'enthousiasme de Monsieur Robert Abirached, mon directeur universitaire de mémoire.
J'ai également été nommée Présidente de l'association des élèves du DESS, "Hypothémuse", pour laquelle à l'époque j'avais créé le logo (changé depuis) et fait les démarches nécessaires à la recherche de fond pour créer un cycle de conférences.
Pendant ces années, toujours aussi attachée à l'expression sous toutes ses formes, j'ai participé à l'un des journaux étudiants de la Fac de Nanterre X-Presso sur les rubriques Culture et Sport. J'ai également collaboré avec plusieurs compagnies de théâtre pour rédiger leurs dossiers de presse et été critique de spectacles.
Après avoir fini de rédiger mon mémoire et en attendant ma soutenance, j'ai eu la chance de rencontrer le Rédacteur en Chef et fondateur de la revue culturelle Cassandre, qui m'a acceptée comme collaboratrice - un grand honneur ! Cette collaboration aura duré 4 ans par intermittence...
Enfin, deux mois après ma soutenance (mention Très Bien), j'ai intégré la Direction de la Communication de la Ville de Montreuil au sein de la Mission Web/NTIC pour mettre en place et développer les nouvelles technologies de l'information et de la communication au sein de la Mairie et auprès du grand-public : une grande aventure qui a duré 7 ans ! Au-delà de la jonction des compétences acquises dans mon double-cursus, cette expérience m'aura permis de me découvrir une nouvelle vocation : celui de formatrice... que j'ai également mise en oeuvre pour le GRETA auprès de jeunes en insertion sur des formations Bureautique et Internet.
J'ai entrepris depuis un petit moment un travail de création d'une série de livres pour enfants, ainsi que l'écriture d'un album de chansons qui pourrait donner lieu à la création d'un nouveau spectacle.
Depuis 2005, je collabore au développement de la galerie Folie d'Art, dont j'ai créé le logo et les maquettes des supports de communication et pour qui j'ai réalisé la scénographie et la décoration.
Plus récemment, j’ai commencé à travailler aux côtés d’un auteur en tant que correctrice (3 ouvrages en cours). Sur sa recommandation, un second auteur m'a accordée sa confiance : j'ai terminé la correction d'un premier livre et entame le second.
(fin de la version originale datant de l'ouverture du blog)
mise à jour 18 octobre 2007 : il suffit de visiter le blog pour voir mon parcours sur les presque 2 années écoulées. En bref : un bilan de compétences plus tard, j'ai été chroniqueuse (Daisy Lusion au pays de l'embauche) et j'ai surtout démarré ma carrière de Consultante indépendante... Je collabore avec l'agence de stratégie et de communication territoriale adverbia, l'association Communication Publique et j'ai repris une activité de coach...
NB : ce blog est resté mon lieu privilégié pour poser mes critiques de spectacles. Mes "aventures professionnelles" se retrouvent sur http://www.reseaulutiondeprojet.com/